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Sud-ouest ce matin

« Un révélateur »
Deux semaines après son arrivée, André Péloffy a démissionné, après avoir mis en cause les conditions de travail.

Les Boxers de Bordeaux vivent une saison bizarre. Pour les intéressés, on pourrait même dire horrible. Partis avec l’objectif de surfer sur les quatre précédentes saisons (quatre qualifications pour les play-off de Division 1), ils ont glissé jusqu’à la zone rouge à quatre journées de la fin, après un énième coup dur agité face à Montpellier samedi (4-. Et voilà que dimanche, quinze jours après son arrivée pour « créer un électrochoc » puis permettre une évolution de l’organigramme, l’ancien entraîneur de Brest André Péloffy a donné sa démission. « C’est dommage, car on avait la même vision du hockey, dit l’entraîneur Stephan Tartari. Mais ce n’est pas une surprise après ses déclarations. »

Samedi, dans nos colonnes, l’ex-joueur international avait pointé les conditions de travail à la patinoire Mesriadeck : « Il faudrait une collaboration plus étroite avec les personnes qui la gèrent. Il n’y a pas de bureau, tout le matériel doit être sorti quand il y a un spectacle… Sans compter les entraînements à des horaires tardifs. Il y a d’énormes moyens mais on ne peut pas s’en servir. J’étais au courant que c’était amateur, mais pas à ce point. » Et il laissait entendre qu’il n’était pas sûr de vouloir relever le challenge après son premier contrat de deux mois. Il n’aura même pas été jusque-là. « En une semaine, il a fait le tour, pointe Stephan Tartari. Aujourd’hui, j’ai envie de dire qu’il faut que ça nous serve : cela fait des années que je tire le signal d’alarme. On me dit : la saison passée (demi-finale, NDLR), vous y êtes arrivé. Oui, mais on a fait un parcours exceptionnel, on était en pleine confiance. Bordeaux a une magnifique patinoire, a un super public avec 2 000 personnes à chaque match, elle mérite un grand club de hockey. »
L’Arena, espoir ensablé

Son président, Bruno Jaffeux, est sur la même longueur d’ondes. Moins fâché envers l’éphémère coach que désireux que cet électrochoc numéro 2 ne reste pas lettre morte. « En interne, on a l’habitude de se démener dans ces conditions. La preuve que pour des gens extérieurs, ça semble inimaginable. Cette démission doit être un révélateur. »

Dur hasard, le coup de crosse envoyé par André Péloffy arrive conjointement à une autre secousse pour les Boxers, qui lançaient hier soir un site Internet flambant neuf pour optimiser leur communication : l’ensablement la semaine dernière du projet Arena (« Sud Ouest » du 17 février), dont l’ouverture, initialement prévue début 2014, leur laissait présager d’autres horizons avec un quotidien « normal » à la patinoire. Et donc la mise en sommeil de la construction d’une grande salle de spectacles jusqu’à nouvel ordre (et montage financier). « On a besoin de savoir ce qu’il va advenir. Rien que pour déterminer quelles ambitions on peut se donner dans les cinq ans » avance Stephan Tartari.

Bruno Jaffeux dit « avoir envoyé un courrier à la mairie » en fin de semaine dernière, alors que la délégation de service public pour la gestion de la patinoire confiée actuellement à Axel Vega se termine à la fin de l’année et sera remise sur le marché. « J’ai fait un certain nombre de propositions, qui ne coûteraient pas beaucoup De planning, pour avoir deux samedis par mois ; une heure de glace de plus par semaine ; pouvoir avoir un vestiaire à l’année. Et, après, des choses plus alternatives. »
« Pas découragé »

En attendant, à très court terme, ce sont les conséquences sportives de ce nouveau rebondissement qui inquiètent. « Les joueurs ont déjà été tellement bousculés… répond Bruno Jaffeux. Aujourd’hui, ils doivent d’abord jouer faire plaisir au public, se faire plaisir… » « Ce n’est pas facile à digérer pour eux, enchaîne Stephan Tartari. Avec les dirigeants, les bénévoles, cela fait des années qu’on se bat. Je ne me découragerai pas et je leur ai dit. Quand André Péloffy est arrivé, on restait sur deux victoires. Depuis, on a perdu deux matchs. On revient à la case départ mais l’état d’esprit est là, on va se battre pour se maintenir. »

Son passage vers un poste de manager général la saison prochaine n’est pas remis en cause. « Nous avons plein d’autres CV. On verra à la fin de la saison. En espérant que cela n’aura pas refroidi les autres » reprend Stephan Tartari. « On avait beaucoup discuté en comité directeur avant de faire venir André Péloffy, pointe Bruno Jaffeux. Mais il avait un CV impressionnant. Peut-être trop pour nous… On va bien définir le profil que l’on cherche, voir quels sont les projetsproposés. Et il faut d’abord connaître le niveau auquel on sera. »

Pour être certain que cela soit en D1, les Boxers, qui n’auront pas d’entraînement sur glace en mars, devront remporter 3 des 4 derniers matchs : deux à l’extérieur (à Toulouse le 10 mars et Courbevoie le 17 mars) et deux à domicile face à Brest samedi à Mériadeck et contre Valence le 3 mars à… Limoges.

Le lien : http://www.sudouest.fr/2012/02/22/un-revelateur-639649-1147.php

Coooool pour les abonnées, ça fait plaisir
Autre question (je suis l’homme….. aux questions !)
Nous avons des entrées patinoires (petit ticket rouge) cela fonctionne aussi ? Ou il faudra acheter la place sur place ?

Mais alors question conne de ma part :
Si Peloffy s’en va… Que se passe t-il la saison prochaine ?
– Tartari est « obligé » de rester en poste ?
– Ou il faut absolument trouver un autre entraineur car de toutes façons Tartari s’en va ?

Allez 6-3 à domicile l’année dernière
On va y arriver !

Merci encore pour la revue de presse.
Surtout que la version électronique de Sud-Ouest ne compte toujours pas de rubrique Boxers de Bordeaux dans son onglet sport !

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