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Allez, en route pour l’interview de notre dernière recrue, Antoine AMSELLEM

E .B. –  Peux-tu te présenter aux supporters en quelques mots?

ANTOINE – OK , Je m’appelle ANTOINE AMSELLEM, je suis né en région parisienne dans les Hauts-de-Seine. Le hockey a démarré pour moi à l’âge de 5 ans et je suis depuis cet âge là un véritable passionné… Je me suis investi dedans jusqu’en 2008 et depuis je suis devenu coach sportif …

EB. – Choisir Bordeaux, c’est pour retrouver une belle arena ? pour retrouver ton meilleur niveau ? ou plus simplement pour ta reconversion ?

ANTOINE – Bordeaux fait partie d’une région que je fréquente depuis mon plus jeune âge et cela a toujours fait parti de mes motivations  à venir. De plus, cela m’a toujours tenu a cœur de porter ce maillot, de jouer pour ce club … Quand on est joeur de hockey, jouer dans une si belle patinoire vous donne un brin de motivation en plus surtout que les échos concernant les supporters sont bien agréables à entendre donc oui concernant la patinoire, ca ne peut que donner envie. Cela fait déjà plusieurs saisons que j’entretiens des discutions avec le club et cela ne c’était jamais conclu… Le rythme de la D1 me voyait le temps de développer un métier que je n’avais pas encore alors… depuis peu, je me suis lancé dans le coaching et je souhaite développer mes compétences dans une région où je veux m’installer… Ce nouveau défi va me permettre d’en relever un autre qui est de jouer dans une division que je ne connais pas. Il est clair que le niveau de la D1 ne cesse d’augmenter et je suis très content de venir le découvrir avec les Boxers et les quelques joueurs que je connais COCO, BUBU et RAPH. Il va falloir que je me serve de mon expérience pour m’ajuster au plus vite afin de pourquoi pas retrouver cet éventuel meilleur niveau… Il y a une marche entre la D2 et la D1 et en plus je n’ai plus 20 ans LOL ! en tout cas, tous les ingrédients sont là pour se faire plaisir….

E.B. – 
Cela fait plusieurs années que l’on parle de toi comme arrivée probable à Bordeaux, qu’est ce qui a fait que cette année contrairement aux autres soit la bonne ?

ANTOINE – Quand je jouais en élite, j’étais un joueur de hockey qui ne jouait qu’au hockey. Je ne voulais pas travailler et profitait de la vie de sportif sur tous les points. La D1 laisse plus de temps pour entreprendre une activité en parallèle sauf que je ne savais pas trop quoi faire comme job à côté … Alors je me suis fixé une date pour penser à ma reconversion et je suis rentré à Paris pour l’apprendre. Toutes mes éventuelles venues à Bordeaux ne se sont pas réalisées car professionnellement cela ne collait pas. J’ai toujours voulu jouer pour ce club et je me suis toujours dit que je tenterais ma chance. Maintenant que j’ai un bagage, il m’était presque évident que je vienne m’essayer et de venir m’y installer …. Après, pleins de paramètres font que cette fois ci c’est du sûr !!

EB – Qu’attends tu de cette saison?

ANTOINE – Comme toutes les autres, gagner ! Je suis un compétiteur, l’objectif à chaque saison c’est d’aller le plus haut possible en prenant son pied à chaque match… J’espère aussi transmettre au groupe et aux plus jeunes l’expérience acquise sachant qu’il y a déjà 3 ou 4 joueurs que je connais qui doivent faire passer les messages…

E.B. – Tu as connu la magnus et la D2, jouer en D1, division dans laquelle tu n’as jamais joué est il un nouveu défi pour toi ?

ANTOINE – Oui c’en est un mais pas majeur… que ce soit en Magnus ou en D2, tout cela reste du hockey et j’aime jouer tout simplement … Je pense pouvoir être à la hauteur des attentes de Stephan, maintenant, à moi d’y faire ma place.

E.B – Que faut il a un bon joueur de D2 pour devenir à un bon joueur de D1?

ANTOINE – La différence de niveau entre la D1 et la D2 se résume pour moi à la finition des systèmes de jeux et à son respect. Il en est de même pour la Magnus et la D1. Tous les joueurs savent patiner, ce qui fait la différence c’est l’exécution et la finition … Maintenant, avec un peu de motivation, je suis certain que 80 % des joueurs de D2 peuvent jouer en D1 s’ils veulent vraiment …

E.B. – As-tu un un numéro fétiche?

ANTOINE – OUI, c’est le numéro 2. L’histoire est simple, le gardien de mon équipe portait le n°2 dans l’équipe de  mon 1er tournoi moustiques et le matin de notre 2ème match, il m’a demandé de porter son maillot parce qu’il s’était cassé le bras… C’était mon 2ème match, j’ai marqué 2 buts dans le 2ème tiers, dont 1 à la 2ème mn et tout ça avec le n°2 ! … voilà, c’était clair, celui-là c’était le mien !….

E.B. – C’est quoi cette histoire entre toi et Bilbao, apparemment un bel antagonisme  :-[?

ANTOINE – Woua, cela aura fait du bruit …. Je suis un joueur physique qui aime poser les gants et qui joue sur l’intimidation… Il s’agissait d’un match de play-offs avec Anglet et nous perdions 4 à 0 dans le 3ème match… C’était une manière de faire comprendre que la série n’était pas finie et qu’elle se gagnerait sûrement en frappant au cœur de l’équipe … Je sais cela parait extrème, mais la culture Nord-Américaine m’a toujours séduite… J’ai évolué la saison précédente avec Lionel, j’en garde un super souvenir mais on a jamais été les meilleurs amis du monde et ce jour là, nous ne jouions pas sous le même maillot…. Maintenant cela fut interprété dans tous les sens et beaucoup de gens ont fait un parallèle avec le clash qu’il y avait eu en fin de saison précédente entre M. GORDOVIL et 90% de l’équipe… Pour moi c’était un match de Play-offs un point c’est tout, j’ai toujours eu un rôle physique dans les équipes et les bagarres ont toujours existé dans ce sport…
Maintenant je me suis entretenu avec Lionel, on s’est parlé et chacun de nous regrette que cela soit allé aussi loin… Il a été blessé et moi je me suis retrouvé avec une poursuite … Tout est très vite rentré dans l’ordre et ceux qui ne cautionnent pas ce qui est arrivé me laissent indifférent…

E.B. – Que représente pour toi le fait d’avoir un public qui vous suit partout?

ANTOINE – C’est un véritable plaisir de voir les supporters à l’extérieur… Cà montre leur engagelent et leur amour pour leur équipe, c’est aussi une manière de montrer que nous sommes tous dans le même bateau, supporters et joueurs et que nous nous investissons tous pour une équipe…. Plus on est, plus on est fort…

E.B. – Quel est ton plus beau souvenir sporitf ?

ANTOINE – J’en ai 2 ! Le 1er, le titre de champion du Monde -20 ans avec l’équipe de France…. C’était incroyable, tellement d’émotion ! Personne ne nous attendait et on se retrouve avec la plus belle des médailles !… le 2ème, le match  ANGLET/ SHEFFIELD en 1/4 de finale de la coupe continentale …. Le match que vous jouez 100 fois mais que vous gagnez qu’1 fois….LOL !
Enfin ces 2 souvenirs restent les meilleurs parcequ’ils sont réalisés au sein d’une équipe de potes et ça, ca laisse forcément des traces …

E.B. – Quels sont ton livre, film et disque préférés ?

ANTOINE – LIVRE : l’art du bonheur du Dalaï Lama
FILM : Rabbi Jacob
DISQUE : j’écoute de tout….. Musique électronique et aussi l’album « De GAINSBOURG à GAINSBARD » ! OUI c’est vieux LOL !  …mais ca c’est bon !.

E.B. Merci beaucoup Antoine d’avoir consacré un peu de ton temps pour répondre, et à bientôt à Mériadeck

Pour la prochaine interview, j’ai traversé l’atlantique (qu’est-ce que je ne ferais pas pour vous  ) afin d’otenir quelques mots de notre futiur caribou Francois PAQUIN:

E.B. –  Peux-tu te présenter aux supporters ?

Francois – D’abord, je m’apelle François Paquin. J’ai eu 21 ans le 11 Mars dernier, et j’habite un petit village au Québec, nommé Danville. J’ai commencé à jouer au hockey, à l’âge de 6 ans. J’ai joué 3 saisons dans le Junior AAA, et j’ai participé à un camp Junior Majeur à l’âge de 17 ans.

E.B. – Pourquoi avoir choisi de tenter ta chance en France ?

Francois – Je voulais poursuivre ma carrière en France, car le style de jeu Européen me convient à merveille. Je suis quelqu’un qui adore voyager

E.B. – Connais-tu la France et Bordeaux ?

Francois – Je ne connais pas beaucoup la France, ni Bordeaux. J’ai cependant eu la chance de parler avec quelques joueurs de la D1 qui m’ont donné que de bons commentaires alors je crois que cette belle aventure est une option qui s’offre à moi pour me faire voir la France et Bordeaux en particulier. J’ai excessivement hâte de découvrir cette région.

E.B. – Qu’est-ce qui va le plus te manquer en venant ici ?

Francois – Je crois que c’est ma famille et mes amis qui me manqueront le plus.  Dans ma famille, nous avons des liens tissés très serrés, et j’ai un bon cercle d’amis. Alors ils vont me manquer, mais je suis certain que je ferai d’excellentes connaissances en terrain Français. Cela ne m’inquiète pas du tout.
Ma copine va me manquer beaucoup aussi!

E.B. – Comment décrirais-tu ton style de jeu ?

Francois – Je me décrirais comme étant un défenseur à caractère offensif, sans négliger sa défensive. Je suis très discipliné, et capable de générer de l’offensive. Ma rapidité et ma vision du jeu font en sorte que je suis capable d’effectuer de belles sorties de zones.

E.B. – Qu’attends-tu de cette saison et quels sont tes objectifs ?

Francois – En premier lieu, j’espère aider les Boxers à se rendre le plus loin possible, et posséder en tant qu’équipe, le plus beau noyau de joueurs. Au niveau personnel, j’espère connaître une saison à la hauteur des attentes, bien m’acclimater au système Européen ainsi qu’au groupe de joueurs, et sans oublier, de gagner le dernier match de l’année.

E.B. – Quelle est la chose typiquement québécoise que tu préfères ?

Francois – Je crois que la poutine, est le repas québécois que j’aime le plus, et qui va me manquer en France.

E.B. – As-tu un n° fétiche ?

Francois – Le # 55 est le numéro que j’ai porté à mes 2 dernière saisons au niveau junior. C’est aussi avec ce numéro que j’ai connu du succès, alors oui j’ai un numéro fétiche, et c’est le 55. Numéro que porte aussi un de mes défenseurs favori. Sergei Gonchar des Penguins de Pittsburgh.

E.B. – On attend beaucoup de toi, pour « remplacer » un de tes compatriotes « Dave Grenier ». Comme lui, tu sembles avoir une forte propension à être peu pénalisé et une bonne vision du jeu, cela sera t’il un atout d’après toi pour te faire une place dans cette équipe ?

Francois – Je crois que oui. Lorsque tu passes peu de temps au banc des punitions, il est plus facile d’exploiter tes forces sur la glace. Il est donc très rare que je met l’équipe dans le trouble avec une mauvaise punition. Ma vision du jeu, m’aide aussi à faire de bonnes sorties de zone, et bien repérer mes coéquipiers en zone offensive, donc créer de bonnes occasions de marquer.

E.B. – Tu connais sûrement d’autres compatriotes, qui eux aussi, jouent ou ont joué en France ; t’ont-ils fait partager leur expérience, t’ont-ils donné des conseils… et est-ce important pour toi car le hockey européen est différent du jeu nord américain ou préfères-tu au contraire découvrir sur le tas ?

Francois – J’ai pris note de plusieurs conseils. Comme de profiter le plus possible de mon aventure. Mais chaque aventure est différente pour chacun. Il est certain que je vais , en quelque sorte, apprendre sur le tas, et bâtir mes propres expériences. J’ai tout de même apprécié les impressions et le vécu de différentes personnes.

E.B. – Il est prévu que tu entraines les jeunes catégories, est-ce une nouveauté pour toi et que penses-tu pouvoir leur apporter ?

Francois – J’ai toujours aimé les jeunes. De plus, chaque été, je travaille dans un camp de jour, avec des enfants de 5 à 14 ans. Je serai donc en terrain connu, et il me fera plaisir de partager ma passion et mes petits conseils avec eux. Je crois être en mesure de leur faire comprendre que le hockey est le plus beau sport au monde, et quand on persévère, on peut toujours arriver à atteindre nos objectifs, en travaillant fort.

E.B. –  Quels sont ton livre, ton film et ton groupe ou chanteur préférés ?

Francois – Je ne suis pas un grand lecteur, ni un grand passionné de films. J’aime toutefois, lire des biographies de grands joueurs, tel Wayne Gretzky et Mario Lemieux. Je suis cependant un grand fanatique de la série télévisé, La Grande Évasion ( Prison Break ). Mon film préférer est, Lendemain de Veille ( The Hangover ). Côté musical, j’aime bien Akon, et quelconque musique qui bouge.

E.B. – Merci beaucoup pour cette entrevue et rendez-vous fin août