revues de presse 2013-2014

Les Boxers de Bordeaux repartent de l’avant

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L

a fin de match à Dunkerque, samedi (notre édition d’hier) ne passe pas. Une digestion impossible pour des Boxers persuadés d’avoir souffert « d’un arbitrage à la maison » selon l’entraîneur Martin Lacroix. Un coach encore très remonté hier : « J’ai eu confirmation par un adversaire que le dernier but nordiste n’était pas valable. L’arbitre a fait basculer le match sur cette décision incroyable et sur un tir de pénalité étonnant peu avant. » Cause de ce courroux, un tir dunkerquois qui vient s’écraser sur la transversale bordelaise avant de rebondir devant la ligne de but qui se transforme en quatrième but, celui de la victoire nordiste (4-3). « À ce moment-là, le public a d’ailleurs scandé un “Merci Monsieur l’arbitre” révélateur », ne décolère pas Martin Lacroix.

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« On a clairement l’impression de s’être fait voler le match, confirme l’attaquant Thomas Paradis. Cette partie est à ranger dans la case des grosses déceptions. »

Une fin de match en eau de boudin qui contraste avec l’entame de partie sérieuse, appliquée des Boxers qui prennent cette rencontre par le bon bout : « On était dans le tempo, affamés, désireux de ramener le meilleur résultat possible, note le coach bordelais. Nous avons d’ailleurs dominé le match au nombre de tirs cadrés, sur l’impact physique. C’est la grosse satisfaction de ce premier acte. »

Les Boxers tiennent ainsi le choc durant le premier tiers-temps (0-0) avant de prendre l’ascendant dans le deuxième (3-1), jusqu’à ce dernier tiers controversé (0-3). « Nous aurions peut-être pu nous mettre à l’abri dans nos bonnes périodes, notamment durant les vingt premières minutes, regrette Thomas Paradis. Nous subissons notre deuxième défaite consécutive, une première pour l’équipe cette saison. Nous voici dos au mur. »

Car pour poursuivre leur route, les Boxers se voient obliger de faire le plein de victoires face à Dunkerque, d’abord vendredi, puis dimanche pour un éventuel match d’appui. « Il nous faut réagir, nous n’avons plus le choix, affirme Thomas Paradis. Heureusement, nous aurons l’avantage de la glace. » Des matchs que Martin Lacroix attend avec impatience : « Le groupe est révolté. Même si notre résultat de samedi est décevant, le niveau de jeu me laisse optimiste. Nous avons les capacités de nous qualifier. » Et ainsi confirmer la hiérarchie apparue lors de la saison régulière.

Vincent Ferrandon