INTERVIEWS SAISON 3

rien n’est impossible  enfin …… presque 

Notre néo-boxer nous a accordé une petite interview :

E.B. : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Mickaël – Bonjour, Mickaël Gasnier, anciennement gardien de Mulhouse, 23 ans et joueur de hockey !

E.B. – Pourquoi avoir choisi de quitter Mulhouse alors que tu avais fait le choix d’y rester il y a quelques mois ? et pourquoi Bordeaux ?

Mickaël – A Mulhouse il y a eu un changement au niveau du Directoire, donc tout ce qui est président, toute la structure a changé, les gens ne savaient pas forcément où ils ont mis les pieds avec une dette de 90 000 euros. J’avais choisi de rester à Mulhouse de par le fait qu’ il y avait beaucoup de joueurs sensés rester, je restais avec ma colocation, Maximilien Tromeur  et Adrien Dufournet. Quand on est tous revenu au mois d’Août à Mulhouse, on a eu un petit coup de blues général, d’Adrien, Max et moi, en plus pour les 1ers matchs il manquait 9 joueurs, ce sont des conditions pas forcément simples et derrière je suis rentré en contact avec Stéphan qui m’a dit que Bubu arrêtait et 2 jours après j’ai eu une offre concrète de Bordeaux qui me fait salarié du club alors qu’à Mulhouse j’étais défrayé et derrière j’avais aussi un boulotà mi-temps chez Hippotamus et même si le boulot était sympa, ca devenait lourd à gérer, entre hockey et boulot, en plus les conditions de travail était de plus en plus difficiles avec  du personnel en moins. L‘offre de Bordeaux me permettait de me consacrer totalement au hockey cette année avec Stephan qui m’a proposé aussi de bosser avec lui au Parc Bordelais dans sa petite buvette, c’était très intéressant.

E.B. – Ton adaptation se passe t’elle bien en cette période un peu tourmentée pour le club avec l’arrêt de Bubu et le retour de Xabi ?

Mickaël – Plutôt bien oui, je connaissais déjà des joueurs avant, même si beaucoup sont partis comme Gautier Lafrancesca. L’avantage c’est que je suis directement arrivé dans un appartement que je partage provisoirement avec  François, Alex et Fredrick, donc l’un dans l’autre je connais déjà du monde car je vis avec eux c’est plus facile, après le reste dans le vestiaire, on s’acclimate vite.

E.B. – Que comptes-tu apporter de plus à cette équipe ?

Mickaël – Question piège ! Faire mon maximum et pourquoi pas aller le plus loin possible, faire mieux que l’an passé c’est-à-dire  au moins les demi-finale cette année mais cela ne dépend pas que de moi, on est une équipe.

E.B. – Quels sont tes points forts et tes points faibles ?

Mickaël – Point fort, généralement je ne lâche rien, point faible … sur la glace oui j’en ai mais comme tout le monde mais on préfère les garder pour soi.

E.B. – Qu’attends-tu de cette saison au niveau personnel et de l’équipe ?

Mickaël – Point de vue personnel, je commençais à avoir le mal du pays même si la région est sympa, la ville de Mulhouse n’est pas très agréable à vivre, depuis une semaine, changement d’environnement, on repart sur de nouvelles bases dans la tête et donc sur la glace ca marche aussi. Au niveau de l’équipe, un effort maximum de tout le monde avec à la clef, comme je l’ai dit une demi-finale et pourquoi une finale et une montée en magnus (rires)

E.B. – Pourquoi le #29, pour tourner la page ?

Mickaël – En effet, très bonne question . C’est en réalité le numéro de mon père que je porte depuis que je suis tout petit ou dès que je peux. Le problème c’est qu’à Gap il y avait Sebastien Vidal et qu’à Mulhouse, Julien Aubry… et on ne prend pas le numéro des anciens… surtout quand ils jouent encore . Donc mon vrai numéro à la base est le 29 et le numéro 1 par défaut (en équipe de France je ne voulais pas le numéro 20 ou 25 alors j’avais pris le 1 et j’avais appris à l’apprécier). Nous les gardiens on est un peu superstitieux quand même .

E.B. – Certains supporters mulhousiens crient haut et fort que tu ne tiens pas la pression, qu’as-tu à répondre à cela ?

Mickaël – Je dis on verra cela dans une semaine après ce que j’ai envie de leur dire c’est que Stephan a essayé le coup de la pression il y a 3 ans à Gap car j’étais un petit jeune de 20 ans dans les cages, mais on a perdu en prolongation en finale, donc pour la pression, j’ai de l’expérience, après je reste jeune  et c’est sûr que si on me balance des tomates en plein match, pour garder ta concentration c’est plus difficile !

E.B. – Justement en parlant de Mulhouse, si tu as la chance de jouer pour ce match, comment vas-tu l’aborder ?

Mickaël – Comme un autre match, en plus ils ont fait exprès de faire trainer pour ma licence. Ce n’est pas de la rancœur mais ca me fait juste rire qu’ils ne se concentrent pas sur leurs problèmes actuels, mais plutôt sur moi et compte-tenu du dialogue qu’ils ont eu aussi avec mon entourage au sujet de mon transfert à Bordeaux…. Je connais les joueurs en face, c’est un avantage pour moi, c’est aussi un désavantage car ils me connaissent également, mais on va d’abord prendre 2 points. Si Mulhouse perd samedi, 1 point en 4 matchs, cela va être difficile pour eux à avaler, en plus ils vont m’en vouloir si je fais partie de l’équipe vainqueur là-bas, j’aurai juste à la fin envie de rigoler et m’amuser avec les gars de Bordeaux.

E.B. – Pour toi que représente Bordeaux ?

Mickaël – Souvenirs ! il y a 3 ans on les a eu toute la saison et en PO, l’année dernière aussi, beaucoup de matchs… Après, belle ville, un club où il y a bcp de monde dans les tribunes, c’est agréable d’y jouer, après ville avec un  projet sportif qui est viable à moyen et long terme. A court terme, tant qu’il n’y a pas une grosse patinoire, cela restera un peu limité mais gros potentiel et aussi des personnes au club comme Stephan qui ont un beau projet, donc il y a de l’avenir !

E.B. – Les supporters bordelais attendent beaucoup de toi car que ce soit à Gap ou à Mulhouse, tu as toujours réussi à dégouter nos attaquants, penses-tu être en mesure d’être à la hauteur de leurs attentes ?

Mickaël – Les blanchissages, j’en avais 2 par saison, que ce soit il y a 3 ans à Gap ou l’an passé à Mulhouse, j’en avais toujours un contre Bordeaux, après c’est peut-être  aussi plus simple de jouer contre Bordeaux, qu’avec Bordeaux, j’en ai aucune idée ! Après j’ai envie de dire, on joue, on fait les comptes en fin de saison et on voit si j’ai fait le travail. C’est un peu le sport en général et comment cela se passe !

E.B. – L’esprit Boxers, tu connais ?

Mickaël – De nom car il y a toujours des drapeaux dans les tribunes, après je suis allé sur des forums, je sais qu’ils en ont un, mais je vais apprendre à les connaitre.

E.B. – Merci Mickaël et bienvenu chez les Boxers !