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- 10 octobre 2015 à 10h13 #42333Lindros33Membre
Merci Steph33 pour cette découverte
24 octobre 2015 à 0h43 #42334Steph33MembreLa semaine qui précédait l’entretien avec notre Boxer a été SA semaine, avec 4 buts sur 2 matches. Il est québécois mais ce n’est pas sa première année en France. L’an dernier, il faisait partie des 15 meilleurs pointeurs et il était le meilleur pointeur de son équipe avec 30 points. Les débuts sont un peu difficiles cette saison à Bordeaux au niveau des points mais surement pas au niveau de l’engagement et de la volonté, nous lui faisons confiance pour faire trembler les filets adverses.
Bienvenue à Jean-Christophe Gauthier.EB – Quand et comment as-tu été contacté par le staff bordelais ? Et pour quelles raisons as-tu choisi Bordeaux ?
JC – J’ai été contacté la saison dernière au mois de janvier, la saison des Boxers n’était pas terminée, juste pour savoir ce que je pensais de Bordeaux et pour prendre des infos. Ils étaient intéressés par moi et moi de même, j’étais intéressé, par la ville d’abord, c’est une très belle ville, et puis on entendait aussi parler d’une bonne organisation, et le projet aussi m’intéressait, Stephan m’en avait parlé. Je n’ai pas adhéré tout de suite parce que j’attendais de voir ce qu’il se passait, mais on a été en contact 3-4 fois ensuite.EB – Peux-tu te présenter, tes débuts, ton parcours ?
JC – Jean-Christophe Gauthier C’est ma 6ième saison en France. J’ai commencé en Magnus à Villars de Lans la première année, et ensuite j’ai fait 4 ans à Caen aussi en Magnus. Et je fais ma 6ième saison à Bordeaux.EB – Cela n’a pas dû être facile de quitter Caen après avoir passé 4 ans là-bas ?
JC – Cela a été un petit peu difficile parce que Caen c’est un club familial, je m’étais bien adapté. Mais bon on est descendu l’an dernier et je pensais que je pouvais donner un peu plus en Magnus, c’est le hockey ! Je penserais toujours à Caen mais je commence à bien m’y faire à Bordeaux.EB – Cette semaine vous avez battu Montpellier en Coupe de France et tu as fait un hat-trick, cela a dû être un très bon moment ?
JC – Oui, c’est un bon moment mais un hat-trick c’est personnel, moi je pense plutôt au collectif. L’important c’est de gagner et pour l’instant c’est ce que l’on fait donc je suis très content.EB – En Coupe de France, notre prochain adversaire sera Anglet. Tu sais qu’affronter l’Hormadi c’est toujours assez particulier pour les Bordelais ? Ce sont nos meilleurs ennemis.
JC – Oui je sais. Déjà sur les matches préparatoires, il y avait une animosité et je sais que ça va être un match difficile même si c’est une équipe de D1, parce qu’ils sont très bons et ils ne vont pas nous laisser la victoire. J’ai hâte de les rencontrer en CDF, mais pour l’instant on pense à la CDL contre Strasbourg, et après ce sera Rouen en Magnus.EB – Oui justement, vous avez réalisé une jolie performance en sortant premier de votre poule en CDL. Il va falloir affronter L’Etoile noire de Strasbourg, prendre la route en semaine, c’est un match important à bien négocier, mais qui s’annonce difficile ?!
JC – Ils sont surprenants, ils ont un très bon début de saison, ils battent les grosses équipes donc il ne faut pas les prendre à la légère. On va arriver prêts parce qu’on sait que c’est un match super important. De faire un gros match là-bas, ça va nous permettre d’arriver ici pour le deuxième match en place.EB – Avec Peter Valier et Thomas Decock, vous formez une ligne agile et rapide, même très rapide. Pour nous, depuis les tribunes, c’était un peu rageant en début de saison car on vous voyez bosser dur mais vous n’arrivez pas à concrétiser et à scorer. Ça va mieux depuis quelques matches, vous marquez. Ça fonctionne bien entre vous, vous avez trouvé ce qu’il fallait faire ?
JC – Je pense de se relaxer, trop tendus peut-être. Quand ça ne marche pas, ça ne marche pas. L’important c’est de continuer à travailler, de dominer. Après, il y avait d’autres lignes qui marquaient des buts. C’est vrai que c’est un peu frustrant mais là, maintenant ça paye donc on va espérer que ça continue comme ça !EB – Pourquoi le numéro 8 ?
JC – J’ai toujours eu le numéro 8 depuis que je suis tout petit. On m’avait donné le n°8 et j’ai toujours essayé de le garder quand je pouvais. Et en plus, dans ma famille on est 6 enfants et mes 2 parents, donc le n°8 c’est bien, voilàEB – Que penses-tu de cette patinoire de Mériadeck et son public ?
JC – Public exceptionnel ! C’est impressionnant de voir le monde qui nous supporte dans une ville où ils arrivent tout juste de la D1, c’est vraiment une ville de hockey.EB – On parle un peu du match contre Brest. La victoire a mis un peu de temps à se dessiner et tu marques ton premier but en Magnus sous nos couleurs !
JC – Oui. On a commencé un peu sur les talons. Une 1ère période un peu difficile avec seulement 1-1 à la fin. Mais après tout s’est recalé. Je pense qu’on a fait les choses qu’il fallait. On s’est pris 3 buts, c’est la première fois qu’on en prend autant. Mais en général, le 2ième et le 3ième tiers c’était très bien. C’est vrai qu’il faudrait peut-être travailler sur nos débuts de matches mais on sort avec victoire, c’est le principal.EB – Cela fait plusieurs fois, comme ce soir, que nous prenons un but immédiatement après en avoir marqué un, dans la minute suivante. Comment cela se fait ?
JC – Peut-être l’excitation, la concentration, je ne sais pas, peut-être le replacement. Il vaudrait revoir la vidéo pour le dernier but mais c’est vrai que ça fait quelques matches qu’on se prend un but direct. On monte peut-être trop en excitation, et ça nous joue des tours.EB – Tu as un surnom ?
JC – JC tout simplement (ndlr, « jessie » à l’américaine !)EB – Avec tes croissants le matin tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
JC – Des pains au chocolat. Je sais qu’il y a un débat entre pains au chocolat et chocolatines, j’ai toujours dit pain au chocolat. Je suis québécois, ce n’est pas ma bagarreMerci JC et bienvenue à Bordeaux, continue d’enrhumer nos adversaires, nous on a-do-re !!
24 octobre 2015 à 4h55 #42335Lindros33MembreMerci Steph33 pour cette découverte
24 octobre 2015 à 5h53 #42336hatronMaître des clésfaut dormir la nuit … tu vas encore être en retard
24 octobre 2015 à 10h57 #42337Steph33MembreBen non j’étais bien à l’heure mais bon c’est exceptionnel profite
31 octobre 2015 à 14h12 #42338Steph33MembreNous avons pu rencontrer le numéro 3 des Boxers et de l’Equipe de France. Il est défenseur. Il a commencé à jouer en professionnel à 17 ans. Il a remporté le Championnat de D1 avec Caen, son club formateur. Avec les Dragons de Rouen, il a ensuite enrichi son palmarès avec 3 titres de Champion de France, une Coupe Continentale, 2 Coupes de la Ligue, et 2 Coupes de France. Il arrive avec son expérience pour aider notre club à faire sa place en Ligue Magnus et surtout à y rester.
Il semble qu’il soit aussi bavard que notre mika Bon lecture …Bienvenue à Jonathan Janil.
EB – Comment et quand as-tu été contacté par le staff bordelais ? Et pour quelles raisons as-tu choisi Bordeaux ?
Jon – Je ne sais plus trop comment, mais ce sont surement des joueurs qui ont fait savoir au manager Stéphan Tartari que je cherchais à quitter Rouen. A partir de là, on s’est mis en contact. Je pense avoir fait le tour à Rouen, et j’avais envie de me lancer un nouveau défi. Je ne me sentais pas inclus dans le projet rouennais, du coup, j’ai vite cherché à trouver un autre recours pour moi, et c’est le projet bordelais qui m’a semblé le plus intéressant que ce soit sportivement ou à titre personnel pour ma famille avec le cadre de vie.A Rouen, le projet était très ambitieux, on en discutait avec le manager mais il n’y avait rien de concret, aucun joueur qui signait. Et puis quand on a su que Nico (Besch) avait été contacté, avec Julien (Desrosiers) aussi, cela nous a motivé tous les 3, et cela nous a donné envie de relever le défi tous ensemble à Bordeaux. C’était comme un effet boule de neige, il suffisait qu’un joueur signe pour les autres signent aussi.
EB – Tu peux te présenter, tes débuts, ton parcours ?
Jon – J’ai commencé mon hockey à Caen, jusqu’à mes 20-22 ans. J’ai commencé en professionnel à 17 ans, j’ai connu des saisons en D1, 3 ans en Magnus puis de nouveau en D1 où j’ai joué notamment contre Bordeaux pendant 2 ans, et puis on a été Champions. Ensuite j’ai eu la chance d’être recruté par Rouen où j’ai passé 5 saisons. J’ai aussi eu la chance de gagner beaucoup de titres avec cette équipe de Rouen.
Aujourd’hui, j’avais besoin de nouveaux défis, de nouveaux challenges. J’espère relever le défi bordelais et reproduire un peu ce qu’on a connu à Rouen, et gagner quelques titres, pas tous les titres parce que ce serait prétentieux de le dire pour un promu, mais essayer de remporter quelques coupes ou un championnat à moyen terme avec l’équipe des Boxers.EB – Tu as retrouvé à Bordeaux certains anciens coéquipiers de Rouen et des joueurs de l’équipe de France. Cela a facilité l’intégration et la création du groupe ? L’ambiance a l’air bonne !
Jon – C’est sûr qu’il a une très bonne ambiance, on s’entend super bien. Pour ma part, je connaissais du monde entre les anciens rouennais et les internationaux, jeunes et moins jeunes, comme Peter Valier ou Kevin Dusseau que j’ai connus en équipe de France, ou Seb Ylönen avec qui j’ai joué à Rouen. Je connaissais aussi quelques Bordelais parce qu’il y avait un bon rapport entre Bordeaux et Caen quand j’étais jeune. Ils sont de ma génération, j’ai joué des matches contre eux, j’ai même été hébergé chez certains. En arrivant je connaissais 70-75% de l’effectif, donc c’est sûr que cela a aidé.
Et puis quand je regardais sur le papier avant de venir les noms qu’il y avait, je savais que c’étaient des bons joueurs et de bons gars, donc ça ne pouvait que bien se passer et 3 mois après c’est confirmé. C’est un bon groupe, qui vit bien et c’est le top, et on arrive à le reproduire sur la glace, ça nous aide à gagner des matches.EB – En début de saison tu as été blessé. Cela ne doit être un peu rageant de devoir attendre pour entrer dans les compétitions ?
Jon – C’est très très frustrant ! Je n’ai pas l’habitude de me blesser et la seule fois où c’est arrivé, c’était à Rouen, avec aussi une fracture à la main. C’est rageant parce que je sortais de 2 mois sans avoir touché la glace, je suis remonté une semaine et je me blesse. J’avais l’impression de repartir un peu en camp d’été où tu ne montes pas sur la glace. La blessure est frustrante, et c’est d’autant plus frustrant que ça arrive en début de saison alors que tu es plein de motivation. Les blessures font partie du hockey, il faut savoir vivre avec, moi j’ai du mal, je suis un très mauvais malade et un très mauvais blessé, mais ça fait partie du sport. Aujourd’hui ça va c’est du passé, c’est le principal !EB – En novembre tu es appelé en stage avec l’équipe de France pour un tournoi en Norvège. Avec les différents stages et le championnat du monde, la saison de hockey se termine fin mai. Ce n’est pas un peu long pour les organismes ? Ou tu préfèrerais jouer toute l’année ?
Jon – Je préfère presque jouer toute l’année. Déjà la trêve estivale, je trouve cela très très long. En France, les installations permettent dans très peu de villes d’avoir de la glace, du coup, quand on remonte sur la glace début aout, on a l’impression, pas de recommencer à zéro, mais d’avoir perdu beaucoup de choses. Et on met au moins un mois à se remettre dans le rythme. Je trouve que c’est une chance de jouer en équipe de France, d’abord parce que tout le monde voudrait être en EDF, et puis on vit vraiment de beaux moments au championnat du monde, et ça me permet de prolonger la saison et de profiter encore plus du hockey parce que c’est ce qu’on aime, et c’est le plaisir qu’on a de profiter de ces moments-là.EB – Avec qui partages-tu ta chambre en stage ? Toujours le même ?
Jon – C’est aléatoire sur les stages. Dernièrement, j’étais avec Damien Fleury, c’est un ancien Caennais, on a un an d’écart mais on a grandi ensemble dans le hockey mineur à Caen. Au début je la partageais avec Julien Desrosiers, voilà ça change, c’est nous qui décidons, on ne nous l’impose pas. C’est Damien Fleury mon roommate !EB – Pourquoi portes-tu le numéro 3 ?
Jon – Il n’y a pas de raison familiale ou quoique ce soit. J’ai commencé avec le n°18 qui était le numéro de mon frère, puis le n°9 de mon père et en fait je reste dans les multiples de 3 Non plus sérieusement, quand j’allais en EDF quand j’avais17-20 ans, on me donnait systématiquement le n°3, et ça se passait plutôt bien donc peut-être une part de superstition, je me suis dit « tiens je vais garder le n°3 ». Il fallait que je trouve un numéro parce que quand je bougeais de catégories, mes numéros n’étaient pas forcément disponibles donc à un moment j’ai dû choisir un autre numéro que ceux que j’avais, et je me suis arrêté sur le n°3 parce que je l’avais en EDF.EB – Que penses-tu de cette patinoire de Mériadeck et son public ?
Jon – Pour les matches, la patinoire est vraiment très bien, c’est une belle enceinte. Elle n’a pas encore été complètement pleine et ça on a hâte de le voir, Mériadeck pleine. Je trouve que le public est top. Il y a forcément le groupe des supporters qui met de l’ambiance mais tout le monde suit. Ce n’est pas le groupe de supporters d’un côté et on entend qu’eux, c’est vraiment tout le public qui reprend derrière. J’ai été voir des matches de foot et de rugby, et je sens que vraiment il y a un esprit, un peu fierté bordelaise, un peu le sport « Bordeaux c’est ma ville ». On sent que le public aime le sport et je pense qu’il y a des gens qui viennent au hockey, mais qui vont aussi au rugby. Il y a vraiment un esprit « sport à Bordeaux », les gens aiment ça et venir voir du sport et du spectacle. Ce n’est pas comme j’ai pu voir dans certaines patinoires, des gens assis sur leurs chaises comme au cinéma et on ne les entend pas. Le public n’est pas forcément chauvin d’ailleurs, parce qu’ils aiment le sport surtout. On sent et on voit beaucoup d’entrain du public et c’est une bonne chose.
Au passage, je trouve toujours fou de voir des supporters à l’extérieur, mais dans le bon sens, c’est bien on se sent moins seulLe gros point noir pour nous de cette patinoire, et je ne vais rien apprendre à personne, c’est que ce soit un zénith aussi. Je vais donner un exemple sur les 5 dernières semaines, depuis mon retour de blessure, il y a eu 3 semaines d’occultations, donc j’ai eu plus de matches que d’entrainements, et donc j’ai eu 2 semaines d’entrainement. Aujourd’hui c’est vraiment un gros point noir, ça ne joue pas sur nos performances sportives, parce qu’on a de bons résultats mais cela joue sur le moral de certains, cela joue sur le moral de Thierry Brotons qui est à cran parce qu’il doit gérer 100 milles choses, il n’a pas d’aide, il est très demandeur pour que le hockey à Bordeaux se professionnalise (ndlr, nous sommes tristement dans l’actualité). Et derrière on est un peu livré à nous-mêmes : sur les semaines d’occultations, on nous renvoie chez nous, on ne peut même pas laisser notre équipement à la patinoire, il faut vider notre vestiaire. J’ai l’impression de retourner à mes 13 ans, je ramène mon sac à la maison, je lave mon linge, cela ne m’était pas arrivé depuis. Cela peut paraître aberrant ce que je dis mais le hockey et le sport de haut niveau, ce n’est pas cela, on a besoin d’un certain confort dans la gestion du quotidien mais aussi dans les installations et c’est vraiment un point noir, et le club de Bordeaux a vraiment besoin d’être plus soutenu que ça.
Les résultats pour l’instant sont bons, mais ceux qui peinent le plus ce sont nos « nounous », nos coordinateurs sportifs, ils ne comptent pas leurs heures, et je pense que cela joue beaucoup sur leur mental et sur leur vie privée. Ils sont à cran et je peux comprendre.
C’est frustrant, c’est notre patinoire, on se fait mettre dehors. Quand on voit que pendant les concerts, notre vestiaire ne sert à rien finalement, je ne vois pas en quoi nos équipements gênent et pourtant il faut vider le vestiaire. Ce sont des petits détails mais des petits aménagements pour nous, ce seraient déjà beaucoup, c’est important de nous les donner parce que cela aiderait tout le monde.
EB – Samedi vous aviez bien commencé le match à Rouen. On s’est beaucoup replié en défense. Est-ce qu’on a manqué d’élan offensif ?
Jon – Certes, on partageait la 1ère place avec eux mais c’était notre vrai premier test parce que pour l’instant on n’a pas joué les équipes du haut de tableau. On ne peut pas se cacher que Rouen a une meilleure équipe que nous. On s’attendait à un match difficile. On a marqué 2 buts en powerplay, pas forcément contre le cours du jeu, mais on a eu beaucoup de réussite. Derrière on a peut-être voulu trop géré le score, on a peut-être mal géré notre match mais les Rouennais ont imposé une grosse pression à l’arbitre que ce soit les joueurs ou les supporters. Sans taper sur l’arbitre, je pense qu’il a subi beaucoup de pression et que derrière on s’est fait sanctionner sur quelques pénalités importantes de manière injuste et ça a ramené Rouen au score, ils ont marqué leurs 2 premiers buts en PP et ça les a relancés. Je pense qu’à 5 contre 5, on aurait pu tenir la route.
Ça n’enlève rien à leur victoire, ils ont une équipe qui tourne à 4 blocs avec des internationaux et des étrangers. Aujourd’hui ils sont à la 1ère place, et je pense qu’ils ne vont pas en bouger jusqu’à la fin de la saison.
C’était quand même un bon match, on aurait pu repartir avec 10 buts dans la musette, et on repart qu’avec 4 buts, 2 buts d’écarts avec un but en cage vide, ce n’est pas mal. On aurait peut-être mérité un petit point. Mais on va travailler là-dessus, ça va nous servir à avancer. Depuis le début, on gagnait mais on n’avait pas un jeu irréprochable, et on ne méritait pas toujours de gagner. Aujourd’hui, on est à notre place. Maintenant, il faut travailler et continuer à gagner nos matches contre les équipes qui sont selon nous en milieu et en bas de tableau, et essayer de créer des exploits contre les équipes de têtes, Grenoble, Gap, Rouen, Amiens, Angers, Brest.EB – Samedi justement, vous affrontez Amiens c’est du lourd aussi ?
Jon – Amiens est capable de battre Rouen. Amiens on sait comment ils jouent, avec Rouen on les a joués l’an dernier, ils n’ont pas changé de coach, c’est une équipe rugueuse, qui donne beaucoup de coups et qui joue très physique, donc il va falloir qu’on soit prêt à relever ce défi. Après, on a 4 blocs qui sont très compétitifs, cela nous aide à avoir des jambes, et à imposer un rythme au match. Il faut s’attendre à un match assez physique parce que c’est leur style de jeu.EB – Ce soir c’était le derby contre Anglet en CDF. Cela a été très laborieux. On parle un peu du match. ?
Jon – Ouais mais on aurait pu le perdre ce match. Ils marchent au-dessus de la D1, ils écrasent les autres équipes. Je pense que si Anglet était en Magnus, ils feraient peut-être aussi bien que nous, et mieux que certaines équipes. Aujourd’hui on a abordé le match comme si on jouait une équipe de Magnus. Il y a eu une période un peu d’observation pendant laquelle on s’est neutralisé mutuellement. C’est une bonne chose d’avoir gagné, je découvre le derby contre Anglet, je ne connaissais pas, on aurait pu le perdre avec la fatigue des déplacements. On leur donne 2 buts en fin de match, assez facilement : un où on ne joue plus et un qu’on met contre notre camp. C’est sur ce n’était pas le plus beau match de l’année mais il fallait le gagner. Tous les matches ne seront pas beaux, mais si on peut les gagner à chaque fois tant mieux.EB – Une préférence pour le prochain adversaire en CDF ?
Jon – Tout le monde sauf Rouen et à Rouen. Rouen, on est capable de les battre mais notre objectif c’est d’aller à Bercy, on veut y aller. Il faut battre tout le monde mais si on peut éviter les gros de tête, ce serait bien. Comme dit Martin (Lacroix), c’est « do or die », il n’y a pas d’adversaire parfait, sur un match tout est possible on verra bien. Si on évite les cadors tant mieux, si on peut jouer à domicile tant mieux. Pour aller à Bercy, il faut battre tout le monde. On ne se prend pas la tête, on prend les compétitions les unes après les autres, matches après matches.EB – Tu as un surnom ?
Jon – Jon ici ou Jean en équipe de France, cela dépend mais rien de particulier.EB – Avec tes croissants le matin tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Jon – Des pains au chocolat mais depuis un mois je me suis mis à la chocolatine .
Je ne dis plus des sacs plastiques mais des poches. J’ai eu le lexique du Bordelais, je m’adapte, c’est gavé bien !!Merci Jon, on verra à la fin de la saison s’il a absorbé tout le nouveau vocabulaire bordelais. On lui souhaite la bienvenue à Bordeaux et de réaliser certains défis. Nous aussi on veut aller à Bercy pour les encourager lors de la Finale. On compte sur lui pour motiver ses coéquipiers.
31 octobre 2015 à 14h21 #42339Lindros33MembreMerci Steph33 pour cette découverte
31 octobre 2015 à 15h22 #42340oupsMembrevraiment trés sympa cette interwiew , la fin m’a bien fait rire ! merci steph et jon !
5 novembre 2015 à 18h59 #42341Steph33Membremerci ! ouais moi aussi il m’a bien fait rire, et en plus il était tout fier de le caser son « gavééééééé »
23 novembre 2015 à 22h21 #42342Steph33MembreBien sur c’est sympathique de rencontrer les nouveaux arrivants dans notre équipe, et il faut leur souhaiter la bienvenue mais nous n’oublions pas nos anciens joueurs, ceux qui ont permis à notre équipe, à notre club de monter de D1 en Ligue Magnus. Ils ont été Champions de France de D1 l’an dernier et pour toutes les émotions que nous avons vécues en avril dernier nous ne pouvons que leur dire un grand MERCIIII.
Le joueur que nous avons rencontré après le match retour de Coupe de la Ligue contre Strasbourg, est très apprécié par les supporters. Il est défenseur et il sait enflammer à la fois la glace lorsqu’il remonte depuis sa zone défensive vers la cage adverse et à la fois Mériadeck quand au bout de ce rush il marque pour nos couleurs.
Comme Jeff en son temps, il est le plus bordelais des québécois et il est aussi notre capitaine, il s’agit bien sur de François PAQUIN.EB – Pour ceux qui découvrent les Boxers cette saison, peux-tu te présenter, tes débuts, ton parcours ?
François – François Paquin n°55 des Boxers. C’est ma 6ième saison à Bordeaux. J’ai fait tout mon hockey mineur au Québec, dans ma région, la région des Bois Francs. J’ai joué là-bas jusqu’à l’âge de 20 ans. Puis à 21 ans, j’étais rentré en contact avec Stéphan Tartari, on avait parlé de l’aventure européenne, j’ai accepté de venir. Je voulais vivre l’expérience 8 mois, une saison, et puis je me suis laissé prendre, emprisonner par la ville . C’est ma sixième année maintenant, je suis installé avec ma copine, et tout se passe très bien.EB – Pourquoi portes-tu le numéro 55 ?
François – C’est la 8ième saison que je porte le n°55. J’ai toujours aimé les numéros doubles 11-44-77… En 2ième année en junior, j’ai été échangé, j’ai changé de club, et puis je voulais changer de numéro aussi parce que c’était un nouveau départ. Le n°55 était disponible, c’est un numéro que j’aime bien, c’était le numéro d’un défenseur que j’aimais beaucoup dans les dernières années en NHL : Sergei Gonchar/Sergueï Gontchar. C’était un défenseur russe qui avait un instant vraiment offensif, qui bougeait bien le palet, ça me ressemblait un petit peu, alors je me suis dit pourquoi ne pas essayer le 55 et c’est restait depuis le temps.EB – L’an dernier, la rumeur a circulé qu’après 5 années passées à Bordeaux, tu allais peut-être rentrer au Québec. Tu voulais vraiment nous faire croire qu’après avoir fait monter l’équipe en Magnus tu allais partir ?
François – Non non ça n’a jamais été dans mes projets de partir. Tout le monde le sait, je ne reçois même plus aucune offre d’autres équipes. J’en avais eu beaucoup après ma première et seconde saison. J’ai toujours voulu rester à Bordeaux, gagner à Bordeaux. Et on l’a fait l’an dernier ! J’espère continuer l’aventure avec les Boxers en Magnus le plus longtemps possible.EB – Le staff a fixé les objectifs. Quels sont les tiens ?
François – Évidemment l’objectif premier quand tu es promu, c’est d’éviter la relégation. Avec l’effectif qu’on peut présenter, cette année, je pense qu’on peut viser plus haut. Je ne vais pas me mouiller pour la position au classement mais je pense qu’il y a de beaux trucs à faire. Coté personnel, j’étais un petit peu inquiet en début de saison, j’avais jamais connu la Magnus, il y avait des gros joueurs qui arrivaient à Bordeaux, des gros CV, mais depuis 2-3 semaines je crois que j’ai repris de l’aisance sur la glace, je suis plus capable de jouer mon style de jeu. Je suis très satisfait jusqu’à maintenant de la façon dont je me comporte en Magnus.EB – L’ambiance a l’air bonne au sein de ce groupe. Les personnalités semblent d’être combinées finalement ?
François – Oui oui très bien. Je vais dire que c’est un avantage maintenant, on a seulement deux joueurs qui ne parlent pas français. Andrey il comprend très bien le français donc déjà c’est très bien, et Radim, le nouveau, au début j’avais un petit peu peur, parce qu’il se retrouve à être seul tchèque, mais bon Jano fait la traduction. Ça se passe vraiment très très bien, il n’y a pas vraiment de clan, tout le monde est ensemble, on a de bonnes discussions, tout le monde a du plaisir. C’est important, ça peut paraître sur la glace comme aujourd’hui.EB – Est-ce tu peux nous parler un petit peu de ton nouveau coéquipier ?
François – C’est un mec super, très simple. Il travaille fort, il est sérieux. Ça fait une semaine qu’on le connaît mais j’ai vraiment que du positif à dire sur lui. Il veut gagner. Il a connu du succès l’année dernière à Gap et puis il va essayer de nous transmettre un peu de ce qu’il a vécu. C’est une très très bonne acquisition.EB – Peux-tu nous parler un peu du départ de Thierry Brothon ?
François – C’est une décision qui nous a surpris autant au niveau des joueurs qu’au niveau du « 2ième étage ». Thierry c’est quelqu’un qui était très apprécié dans l’entourage de l’équipe. Moi particulièrement j’avais vraiment une bonne relation avec lui. Ça nous a vraiment ébranlés. Après qu’est-ce qu’on peut faire ? ça reste sa décision, il a ses raisons, et puis nous, on n’a pas le choix que de respecter cela. J’ose espérer que c’est une décision réfléchie que ce n’est pas un coup de tête. Pour ma part, j’espère le revoir bientôt.EB – Depuis le début de la saison il y a une belle affluence à Mériadeck vous sentez le public vous pousser ?
François – Ah oui !! Je regarderai à un moment pendant le dernier match contre Amiens. On perdait par 3 buts, il ne restait pas beaucoup de temps, on est allé accrocher la prolongation. Et puis quand le but égalisateur a été marqué, ce sont des frissons assurés. Ça rappelle certains moments en D1, où on a eu des égalisations en fin de match … c’est vraiment un public particulier. On sent qu’ils sont derrière nous, et ça nous aide beaucoup.EB – Que s’est-il passé contre Amiens : vous jouez à peine 5 min dans le temps réglementaire pour arracher la prolongation et 1 petit point. Tu ne penses pas que vous avez perdu 2 points sur ce match ?
François – ouais ouais … des fois il y a des matches comme ça, il n’y a pas forcément de réponses. Ce sont des matches où on passe complètement à côté. On se voyait rentrer un peu trop vite, on avait peut-être un peu la tête ailleurs. Non il n’y a pas d’explication, et puis c’est important de tourner la page pour après « se focuser » sur ce qui s’en vient. On l’a oublié on va aller les battre chercher eux ! On est allé chercher un point, c’est un point inespéré.EB – On parle un peu du match de ce soir contre Strasbourg. Il fallait 2 buts d’écart … Vous en marquez 3 par tiers, il est où le neuvième but ?? Un petit problème de constance peut-être !?
François – On n’en avait pas besoin La façon dont on a entamé le match, on voulait gagner les 60 min, on ne voulait pas se dire directement qu’il fallait 2 buts. On a commencé très fort, rapidement ils ont baissé les bras et la cadence. Nous on a continué, on était déchainé, le rouleau compresseur était en marche. En plus c’était à domicile, c’était bien pour le public. Il y a beaucoup de joueurs différents qui ont inscrit leur nom sur la feuille de pointage, c’est bien. Il y a vraiment que du positif à retenir sur ce match.
On n’avait pas joué un bon match à Strasbourg, il nous avait battus. Là je peux me mouiller le match est fini, mais moi je voyais une bonne victoire par 3 buts, je voyais un 5-2 ou un 4-1, un match solide défensivement. Je ne voyais pas autant d’écart mais bon 8-0 on prend aussi !!EB – Le hasard du calendrier fait que cette semaine vous affrontez deux fois Strasbourg et que la semaine prochaine vous jouez deux fois contre Angers pour 3 compétitions différentes. C’est un planning difficile, Vous abordez les matches de coupes et ceux de la Magnus de la même manière ?
François – Il faut !! On a eu beaucoup de meeting en début de saison pour dire qu’il fallait les aborder de la même façon que c’était pour les gagner. De toute façon, on est professionnel, on veut gagner tous les matches. Peut-être que certains clubs vont jouer moins à fond certaines coupes, mais nous ce n’est pas notre cas, on veut tout gagner. Angers c’est une équipe qu’on connaît bien, on les a joués cette année en présaison mais on va dire que ça ne compte pas, et deux fois en coupe de la ligue, on les a battus deux fois. Ils vont nous attendre mardi prochain en Coupe de France. Il y aura d’abord Strasbourg en Ligue Magnus, ce sera difficile aussi.EB – Avec tes croissants le matin tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
François – Question piège … je dis souvent chocolatine. C’est bon c’est carré !?EB – Quelque chose à ajouter
François – Continuez de nous suivre, de nous supporter on en a besoin de tout le monde. C’est une grosse saison qui est déjà en marche, on a besoin de chacun d’entre vous. Continuez de nous appuyer, ça nous motive à nous défoncer encore plus. Et puis continuez votre bon travail !Merci François, nous aussi on espère une revanche à Amiens le 15 janvier
17 février 2016 à 22h47 #42343Steph33MembreAvec beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de retard … elle date de début décembre …
voici une petite interview de notre meilleur buteur : Francis CHARLAND !!
Je vous laisse les tournures québécoises c’est plus savoureuxEB – Comment et quand as-tu été contacté par le staff bordelais ? Et pour quelles raisons as-tu choisi Bordeaux ?
Francis – En fait Stephan m’a contacté quand la saison a fini l’année dernière, quand on (Rouen) a été éliminé.
Ensuite j’ai été emballé par le projet ici. Je me suis informé j’ai appris que c’était une belle ville, et puis qu’on montait un beau projet ici.
C’est pour ça que j’ai choisi de venir avec l’équipe.EB – Tu peux te présenter, tes débuts, ton parcours ?
Francis – Ça fait 5 ans que je suis en Magnus, j’ai commencé à Chamonix, j’y ai joué 2 saisons, ensuite je suis allé à Grenoble une saison et Rouen une saison.
Et puis là je débarque à Bordeaux, on va voir ce que l’avenir nous réserve, mais je me plais beaucoup ici.EB – Tu as retrouvé à Bordeaux certains anciens coéquipiers de Rouen mais également Félix Petit avec qui tu as joué à Grenoble et en universitaire. Cela a facilité l’intégration et la création du groupe ?
Francis – Au début c’est sûr que ça aide, de connaître des gars, que t’as déjà joué avec. Mais les mecs d’ici ils sont aussi super sympa, donc l’intégration a été super simple.
Et puis Félix oui c’est bien de se retrouver parce que c’est un ami à moi en plus, c’est le fun quand tu peux avoir quelqu’un que tu connais déjà bien, avec toi dans l’équipe.EB – Tu as une raison particulière de porter le numéro 26 ?
Francis – Non absolument pas, en fait je le porte depuis mon université, ça avait bien été, et depuis ce temps-là je le garde, mais il n’y pas de raison particulièreEB – Le staff a posé des objectifs. Quels sont les tiens ?
Francis – Ce serait fun d’accrocher la finale à Méribel, pour revivre ça, et surtout on est une équipe de première année, qui vient de monter, alors si on pouvait jouer une finale ce serait un bel accomplissement, sur un match tout peut arriver.
Ensuite c’est certain qu’on vise les playoffs pour la Magnus, après on verra mais on ne veut pas jouer les relégations, on veut jouer pour avoir vraiment une chance au titre..EB – Mardi vous avez fait un très bon match contre Gap en Coupe de la Ligue mais avec un seul but d’avance (3-2) le match retour va être très difficile là-bas ?
Francis – On sait que cela va être très compliqué, ils ont une équipe vraiment très compétitive, chez eux ils ne perdent pas beaucoup de matches. L’important c’était de se donner une chance d’aller là-bas pour pouvoir gagner la série, c’est vrai qu’on a qu’un but d’avance, mais c’est un but qui pourrait nous permettre d’accéder à la finale.EB – Vendredi en Ligue Magnus, vous avez eu du mal à exister face Grenoble (7-2). Vous sauvez la mise en marquant 2 buts mais le jeu n’était là. Vous en avez parlé ? Tu as une petite explication ?
Francis – Après 15 minutes on perdait déjà 4-0, le match était déjà un peu plié. On ne peut pas se permettre d’entamer les matches comme ça, on en est bien conscient.
Il fallait tourner la page le plus vite possible et la meilleure chose qui pouvait nous arriver c’était d’avoir un match comme aujourd’hui (victoire contre Chamonix) et d’oublier celui-là.
On parvient difficilement ce soir mais on gagne 2 points précieux, je pense que ça va nous remettre sur le chemin de la victoire.EB – Vous en n’avez pas marre de prendre des buts dans les premières minutes de tiers. C’est récurrent c’est problématique ?
Francis – Oui ça c’est sûr, on s’en est parlé. Je pense que des fois on peut manquer un peu de concentration et on en a parlé un peu, de bien se concentrer pour ne plus que cela arrive, et justement ce soir au moins cela n’arrive pas, on va espérer que cela continue comme ça.EB – Ce dimanche vous avez battu Chamonix 4-3 aux tirs aux buts. On leur laisse 1 point, est-ce que vous n’avez pas un peu laissé trainer le match, pour les laisser remonter. Ils étaient largement à votre niveau.
Francis – Je pense que dans les 2 premiers tiers ils n’ont pas beaucoup existé, et dans le troisième, ils sont revenus fort, ils ont quand même marqué un but chanceux sur leur troisième. Ça arrive mais bon notre confiance est un peu fragile dernièrement alors ça joue un peu. Au moins on réussit à montrer du caractère, et d’accrocher la victoire aux penalties.EB – Que penses-tu de cette patinoire de Mériadeck et son public ?
Francis – C’est super. Je pense qu’on a le meilleur public de France, ils sont présents à tous les matches. Il y a une belle ambiance dans la patinoire, c’est super plaisant de jouer à la maison devant nos partisans.EB – Tu as un surnom ?
Francis – Non en fait les gars m’appellent soit Frank (à l’américaine), ou là on commence un peu à m’appeler Charlie pour Charland. Mais sinon je n’ai pas de surnom particulier.EB – Avec tes croissants le matin tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Francis – Question piège !! Je vais dire pain au chocolat hahaEB – Tu as quelque chose à ajouter
Francis – Je remercie le public de nous supporter comme ça, soir après soir. On va continuer de travailler fort pour leur donner les meilleures performances possibles.Merci Francis,
même si ce ne sont finalement pas les playoffs que nous jouons, nous espérons encore beaucoup de buts de sa part sous nos couleurs pendant les playdowns23 mars 2016 à 21h57 #42344Steph33MembreAllez j’essaie de rattraper un peu mon retard ….
L’interview date de début janvier 2016 après la victoire à Angers et la haie d’honneur faite par les supporters bordelais à leurs joueurs.
Et c’est avec le buteur décisif de la finale de D1 que nous avons pu discuter : Thomas DECOCKEB – Peux-tu te présenter, tes débuts, ton parcours ?
Thomas – Oui, Thomas Decock j’ai été formé à Anglet. A mes 18 ans, j’ai d’ailleurs joué avec Bordeaux. Je jouais avec l’équipe de Magnus d’Anglet et j’ai été prêté à Bordeaux, en D2. J’ai joué à l’époque avec Stephan (TARTARI). Ensuite je suis parti j’ai fait une saison à Caen et 6 saisons à Dijon, et puis je suis revenu à Bordeaux l’an dernier. Voilà cela fait 2 saisons que je suis ici.EB – L’an dernier tu marques le but victorieux contre Anglet. Est-ce que tu réalises tout de suite ?
Thomas – Ouais c’était un gros soulagement. On avait rempli notre objectif. J’ai réalisé tout de suite que c’était fini, et après c’était l’euphorie.EB – Tu as mis du temps à redescendre parce que nous, on a mis beaucoup de temps à redescendre ?
Thomas – C’est sûr qu’on a savouré le titre tous ensemble, les jours qui ont suivi ce dernier match. C’est vrai que la semaine suivante c’était encore très joyeux. On s’est ensuite focalisé sur la saison qui arrivait, on regardait la construction de l’équipe, et puis on a démarré la préparation physique avec Alexandre.EB – Est-ce que tu as une raison de porter le numéro 22 ?
Thomas – Oui j’ai une raison, mon numéro de toujours c’est le 11, je l’ai porté toute ma carrière. Et puis en arrivant à Bordeaux, il était porté par un très bon copain à moi, Nicolas Mariage, que tout le monde connaît bien Je le chambrais pas mal là-dessus, du coup j’ai fait 2 fois 11 et j’ai pris le numéro 22.EB – Quelle évolution vois-tu dans les entraînements entre la D1 et la Magnus ?
Thomas – C’est surtout une différence de rythme, tout va plus vite, dans les prises de décisions, sur le pressing, tout est plus rapide qu’en Division 1, c’est le gros changement, et on a plus de match aussi. On travaille de la même façon, mais les automatismes arrivent plus vite. Et avec plus de matches, on garde plus facilement le rythme.EB – On parle du match. Ce soir à Angers, vous gagnez 5 à 3, on vous a senti plus à l’aise que sur les derniers matches, plus engagés, il y a du mieux mais ça reste compliqué tout de même, quelques occasions manquées et des erreurs défensives fatales
Thomas – oui c’est sûr que c’est compliqué pour tout le monde. Ça arrive à de nombreuses équipes de tomber dans une spirale négative, quand on commence à perdre, c’est toujours difficile et délicat de s’en sortir. Là ce soir on renoue avec la victoire, ça fait énormément plaisir. Après on est loin d’être arrivé, on a perdu pas mal de points ces derniers temps, là on prend 3 points à l’extérieur, qui plus est contre Angers, c’est une très bonne opération mais il faut se concentrer tout de suite sur le match qui arrive mardi, qui est très important pour nous. On va aller le chercher aussi.EB – Vous visez encore les playoffs ?
Thomas – Quel compétiteur ne viserait pas les playoffs !? On n’en est plus à réfléchir, il ne faut pas se poser de questions et se demander où on va aller, il faut jouer tous les matches à fond et prendre un maximum de points, et on verra bien où on sera à la fin du championnat…EB – Que penses-tu de cette patinoire de Mériadeck et son public ?
Thomas – C’est très appréciable pour nous ! C’est une très belle salle, la patinoire est quasiment pleine à chaque match, on sent le poids des supporters derrière nous, c’est génial, c’est un beau spectacle à Bordeaux. C’est très agréable de jouer dans ces conditions.EB – Tu as un surnom ?
Thomas – Tom, rien de spécialEB – Avec tes croissants le matin tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Thomas – des chocolatines forcémentEB – Tu as quelque chose à ajouter
Thomas – On vous remercie d’être derrière nous, on a eu des moments difficiles et vous êtes restés derrière nous. On est à fond, on est remonté jusqu’à la fin de la saison, on va rien lâcher.Merci Thomas
24 mars 2016 à 7h08 #42345Lindros33MembreMerci Steph33, je sais le boulot que demande une retranscription
24 mars 2016 à 23h29 #42346Steph33MembreAllez je suis lancée …
On continue avec un entretien qui s’est fait après la victoire à Chamonix le 5 mars, avec un de nos gardiens de buts qui vient d’être appelé sur la liste élargie des joueurs pour la préparation des championnats du monde, cela tombe bien ça fait partie de ses objectifs : il s’agit de Sébastian YLÖNEN !EB – Peux-tu te présenter, tes débuts, ton parcours ?
Seb – J’ai commencé à Rouen à l’âge de 4 ans, mon père jouait à Rouen, donc j’ai joué là-bas jusqu’à mes 10 ans. Après mes parents ont déménagé à Toulouse donc j’ai joué 2-3 années là-bas. Ensuite je suis revenu au centre de formation à Rouen, puis aussi un peu à Amiens au centre de formation. J’ai joué 3 années à Rouen en Magnus et en junior, et c’est la 3ième saison que je joue à Bordeaux.EB – Tu te plais à Bordeaux ?
Seb – Oui j’aime bien la ville, ma copine habite là. C’est sympa, il y a du monde à la patinoire tous les soirs, il y a vraiment une bonne ambiance. Et puis la ville est très agréable. C’est vraiment un beau cadre de vie pour jouer au hockey.EB – L’an dernier vous êtes champions de France de D1 contre anglet. Tu ne montres pas trop d’émotions sur la glace mais là on t’a vu tout lâcher à la barre mais aussi à Mériadeck : champagne, cigare, cape géante de superman, grosse caisse … Ça fait du bien non ?
Seb – Je suis peut-être un peu introverti par rapport aux supporters, j’ai toujours été comme ça mais chacun a son comportement, moi je suis un peu plus réservé, un peu plus dans mon coin. Mais là c’est vrai que j’avais envie de célébrer ça avec tous les gens qui nous avaient soutenus autant les coéquipiers, le staff que les supporters. Je pense que c’était vraiment un moment de plaisir, tout le monde s’est lâché après la saison, cela a fait un peu n’importe quoi c’est sympa de temps en temps. Mais c’est vrai que je suis plutôt réservé même avec les gens autour, avec le staff, c’est parfois dur d’exprimer mes émotions vis-à-vis des personnes extérieures au groupe mais je n’en reste pas moins satisfait des gens qui nous supportent, j’en suis très content.EB – Dans la vie tu es quand même festif ?!
Seb – J’aime faire la fête aussi, j’ai beaucoup d’amis, mais c’est vrai que je suis un peu réservé. Ce n’est pas bien ou mal, je crois que chacun gère à sa manière.EB – Tu as mis du temps à redescendre parce que nous on a mis du temps à redescendre de notre nuage ?
Seb – Ouais on a bien fêté ça, mais c’est sûr que moi j’ai repris la préparation 3 semaines après le titre pour la saison suivante, je me suis préparé tout l’été. Le titre et la victoire c’est bien mais il fallait passer à autre chose aussi. C’était bien de le fêter une semaine, mais il fallait déjà être focalisé sur la prochaine saison.EB – Pourquoi le numéro 37 ?
Seb – A la base je voulais le numéro 25, je l’avais eu en équipe de France un peu plus jeune. En arrivant à Rouen je ne savais pas quel numéro prendre. Je suis né un 3 juillet, c’est tout simple comme raisonnement.EB – Tu fais des débuts en équipe de France A. C’est la prochaine étape ?
Seb – Ouais voilà on sait qu’il y a un peu de monde devant avec Huet, Hardy, Quemener qui sont un peu plus vieux aussi. J’espère faire partie de la prépa pour les Championnats du monde, puisqu’il aura une liste élargie. Ce serait bien d’essayer de faire une semaine ou un regroupement pendant le mois d’avril après la saison. Et puis pour la saison prochaine et les années qui arrivent, devenir titulaire ou un membre important de l’effectif.EB – Tu aimes bien sortir de tes cages cela t’a joué des tours cette saison. Tu nous entends hurler « reste dans tes cages « ?!
Seb – Le hockey évolue. Aux Etats-Unis en NHL il n’y a pas un gardien qui peut se permettre de ne pas sortir de sa cage, ou comme au foot avec Neuer en Allemagne. Le gardien c’est le premier relanceur, et maintenant tous les coaches le demandent, même si c’est dangereux, ça apporte plus de confiance aux défenseurs pour faire les sorties de zone, sortir le palet, c’est important. Ça peut arriver que cela cafouille un peu mais sinon on n’avance pas, il faut prendre des risques aussi, on est une équipe qui prend des risques. On me demande de beaucoup sortir, le staff de l’équipe de France me demande de sortir et apprécie mon jeu à la crosse. Dans 90% des cas, cela permet de sortir de la zone, et de faire des contre-attaques plus rapidement.EB – Finalement ces playdowns s’avèrent plus compliqués que prévu. Ce soir, à Chamonix, on gagne sur un match plus sérieux que les 3 autres.
Seb – Oui on savait que cela allait être dur, mais honnêtement surtout c’est difficile, bizarre de trouver de la motivation dans ce genre de match. On sait qu’on a de l’avance au classement, et donc inconsciemment on a du mal à trouver de la motivation. Alors qu’on est sportif, et qu’on cherche la performance à chaque match, on voit que Morzine, Dijon ou Briançon qui sont des équipes qui jouent vraiment la survie du club parce qu’ils sont en bas de tableau, et nous même si on joue aussi la survie du club en Magnus, on ne rentre pas dans les matches aussi facilement que ces équipes parce qu’on a cette avance. Au final, on gère cela assez bien, de toutes façons on n’est pas une équipe qui met des raclées aux autres, on ne fait que des matches serrés, on ne prend pas beaucoup de buts, on n’en met pas beaucoup non plus. On n’a pas eu plus de 3 buts d’écarts depuis le début des playdowns. Mais je crois qu’on s’en sort bien. Il nous reste 4 points à aller chercher, on peut être sauvé avant la phase retour, avant le 6ième match. Je pense que c’est une bonne chose.EB – Tu ne penses pas que les supporters attendaient justement que vous écrasiez la concurrence, vu que vous avez frôlé les playoffs
Seb – Bien sûr mais on a eu du mal toute la saison, Briançon les deux matches ont été serrés, Dijon pareil, Chamonix on a une victoire chacun, Morzine idem. Non ce sont des matches serrés. De toute façon cette année les 14 équipes sont capables de battre tout le monde, Dijon a battu Rouen, on n’est pas une équipe au-dessus des 5 autres équipes et il ne faut pas croire qu’on est meilleur. Oui on a un meilleur effectif, on est « censé » écraser la concurrence avec l’effectif qu’on a, mais le hockey ça ne joue pas sur le papier avec l’effectif, sinon on serait dans les 8 premiers et on jouerait les playoffs. On préfère jouer des matches serrés, toutes les équipes jouent bien tactiquement, chacun joue sa survie. Oui on aurait pu mettre plus de buts contre Briançon par exemple mais ce n’est pas si facile que cela, et je crois qu’on s’en sort bien au final.EB – Mardi dernier on gagne aux tirs aux buts. Tu les gères comment ces séances ?!
Seb – Je n’ai rien de spécial. Je me dis juste qu’il faut les arrêter. L’équipe n’a pas été capable de gagner avant, c’est alors à moi de montrer que je peux faire gagner l’équipe.EB – Que penses-tu de cette patinoire de Mériadeck et son public ?
Seb – C’est vraiment sympa de jouer devant 3000-3500 personnes à chaque fois qu’on joue à domicile. Les supporters sont toujours présents, qu’on gagne ou qu’on perde. Il y a toujours du monde, il y a même du monde sur la route. Cela fait aussi venir des joueurs de savoir qu’il y a une belle patinoire et qu’il y a une belle foule tous les soirs.EB – Tu as un surnom ?
Seb – En dehors de Seb, non pas de surnom particulier.EB – Tu as une préparation particulière avant les matches ?
Seb – Tous les midis on fait attention à ce qu’on mange, et après il y a la sieste, c’est pour tous les sportifs pareil. Et ensuite je me prépare avec les autres joueurs, on fait un échauffement collectif. Rien de très particulier. Pour le repas c’est toujours des pâtes et de la viande blanche, cela reste standard, on ne se fait un steak frites avant le match bien sûr , mais ce n’est pas contraignant.EB – Avec tes croissants le matin tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Seb – Je n’aime pas le sucré, je ne suis pas du tout pour les trucs au beurre comme ça, croissants et pains au chocolat, je préfère les œufs, etc.EB – On a quand même notre réponse
Seb – Je suis du nord c’est comme ça !EB – Tu as quelque chose à ajouter
Seb – Merci à tout le monde pour ce soir, c’était super sympa, je pense que les supporters de Bordeaux ont fait plus de bruit que ceux de Chamonix. C’était vraiment agréable,
on se sent soutenu à chaque fois qu’on joue. Merci à vous et continuez comme ça pour la saison prochaine.Merci Sébastian, on lui souhaite d’aller le plus loin possible en Equipe de France et avec les Boxers bien sûr !!
25 mars 2016 à 7h11 #42347Lindros33MembreMerci Steph33, je sais le boulot que demande une retranscription
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