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- 26 août 2015 à 20h18 #2047Steph33Membre
Avant de commencer cette saison en Ligue Magnus, nous avons rencontré un grand joueur du hockey français. Il joue en équipe de France, il est franco-canadien. Il est le meilleur pointeur de la Ligue Magnus de la saison 2014-2015 avec 47 points devant un certain Francis Charland (44 points).
Il a joué 10 ans chez les Dragons de Rouen, avec lesquels il a remporté tous les titres collectifs possibles et son palmarès est bien rempli : 6 fois champion de France, 2 fois vainqueur de la Coupe de France, 4 fois vainqueur de la Coupe de la Ligue et vainqueur de la Coupe Continentale. Son nom est tellement associé à ce club qu’aucun partisan girondin n’aurait pu rêver ou espérer le voir arriver en terre bordelaise. Pourtant il est bien là, à Mériadeck, et nous en sommes tous très heureux. Bienvenue à Julien DESROSIERS.EB – Comment as-tu été contacté par le staff bordelais à la fin de la saison dernière ? Pour quelles raisons as-tu choisi de venir à Bordeaux ?
Julien – C’est moi qui ai pris contact avec Stephan (Tartari) parce qu’à Rouen c’était un peu long pour qu’ils se décident à savoir s’ils allaient faire une offre ou pas. On s’est rapidement entendu, et voilà ça s’est fait comme ça, très rapidement.
Pour des raisons familiales, je voulais venir à Bordeaux, j’ai suivi la finale de la Division 1 l’année dernière avec intérêt, et comme les avancées avec Rouen ne se faisaient pas, Bordeaux est le 1er club que j’ai contacté,EB – Est-ce que vous vous êtes concertés avec tes 2 compères rouennais, Francis Charland et Jonathan Janil ? C’est une décision collégiale ?
Julien – Non pas du tout. Pour Francis, je ne savais pas du tout qu’il venait ici, cela a été une coïncidence. Par contre avec Jonathan, on s’est parlé beaucoup parce qu’on était en stage en équipe de France, et que c’était pareil pour lui, il était un peu dans la même situation que moi vis à vis de Rouen. C’était bien de se rassurer et de partir au championnat du monde l’esprit tranquille, on voulait régler cela avant de partir. Il n’y avait vraiment aucune certitude à Rouen. J’ai considéré qu’après 1 mois et demi sans contact ou sans avancée, j’étais libre de partir, et que je pouvais aller chercher ailleurs.EB – Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui arrivent d’une autre planète ?
Julien – Julien DESROSIERS, n°42, j’ai joué 10 ans à Rouen, 2 ans à Tours et 1 an à Briançon. J’ai commencé ma carrière à Strasbourg. C’est ma 15ième année en France maintenant. J’ai fait un peu le tour : j’ai gagné plusieurs titres de champion de France à Rouen, plusieurs coupes de la Ligue et coupes de France aussi également. Je suis là pour essayer de faire monter le club de Bordeaux le plus haut possible et les aider à progresser rapidement parce qu’ils ont des objectifs à court et à moyen terme, d’être parmi les plus grands clubs en France.EB – Le staff a-t-il fixé les objectifs de la saison ? Quels sont les tiens ?
Julien – Pour l’instant, on n’en pas vraiment parlé, mais bien évidemment on ne va pas se cacher qu’avec le recrutement qui a été fait, les objectifs sont quand même assez élevés. Il ne faut pas oublier qu’on est promu non plus. On a encore un peu de retard dans la préparation. Certains clubs ont commencé depuis une semaine, voire 2 semaines, et plusieurs même depuis presque un mois. On est là nous, depuis une semaine sur la glace. Hier (ndlr, le match de vendredi soir), c’était un accident. On va progresser.
Moi j’essaie de faire mon travail sur la glace au mieux. Je ne me suis pas fixé d’objectifs personnels. Comme je le disais, je suis là parce que j’ai une certaine expérience, pour aider tout le monde à progresser et à gagner le plus de matches possibles.EB – Tu as marqué contre le Canada lors des derniers mondiaux en mai 2015. Ce but avait-il une saveur particulière ou est-ce un but parmi tant d’autres ?
Julien – C’est sur que ça fait toujours plaisir de marquer contre son pays d’origine. A ce moment là, c’est un but comme les autres, c’était un but très important, ça nous remettait de revenir dans le match. C’est plus après le match quand on y repense qu’on se dit « ouais j’ai marqué contre le Canada » mais sur le coup pas vraiment.EB – On parle un peu des 2 matches contre Anglet ? Que s’est-il passé vendredi soir, surtout dans ce 3ième tiers ?
Julien – Je pense vraiment que c’est surtout un manque de forme physique. On est sur la glace depuis même pas une semaine. C’est difficile de faire un match comme ça. Il y avait la chaleur. La glace était très très molle aussi. Des automatismes qu’on n’a pas encore parce qu’on n’a pas eu assez de travail sur la glace.
Cette semaine on a une grosse semaine aussi. On a un gros tournoi qui va arriver donc ce sera vraiment le moment de se tester. Et même là il ne faudra pas paniquer parce que ce sont de grosses équipes du championnat français. On a encore beaucoup de travail à faire, le championnat commence dans un mois et on sera vraiment prêt à ce moment là.Aujourd’hui (ndlr, match de samedi soir), ça a mieux été. Je pense que tout le monde était conscient qu’hier on n’a peut-être pas fourni le meilleur des efforts et que ce n’était pas très difficile aujourd’hui d’augmenter le niveau d’un cran pour tout le monde : hier on était tellement mauvais qu’aujourd’hui on ne pouvait pas faire pire ! C’était facile de faire mieux aujourd’hui. Au niveau intensité, c’était beaucoup mieux aussi.
EB – Au petit déjeuner, avec tes croissants tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Julien – Je suis plus croissants … (ndlr, il esquive un peu la question là mais pour ceux qui voulaient le savoir, il sait que chez nous il faut dire des chocolatines!)Merci Julien. On lui souhaite beaucoup de buts sous nos couleurs et encore bienvenue chez nous.
26 août 2015 à 20h28 #42319dan33Membresuper !! merci steph…… et julien
26 août 2015 à 21h03 #42320oupsMembre« Aujourd’hui (ndlr, match de samedi soir), ça a mieux été. Je pense que tout le monde était conscient qu’hier on n’a peut-être pas fourni le meilleur des efforts et que ce n’était pas très difficile aujourd’hui d’augmenter le niveau d’un cran pour tout le monde : hier on était tellement mauvais qu’aujourd’hui on ne pouvait pas faire pire ! C’était facile de faire mieux aujourd’hui. Au niveau intensité, c’était beaucoup mieux aussi. »
oué on peut dire ca comme ca
merci steph et merci julien !
27 août 2015 à 11h20 #42321JIRMembreTrès chouette itw.
Bravo à notre journaliste de terrain, Steph33 et merci à Julien pour ces réponses sans détour.27 août 2015 à 11h42 #42322OhkaParticipantUn grand merci Steph…….
27 août 2015 à 12h33 #42323Lindros33MembreSuper article, merci steph33 hockey3
Une seule déception, ne pas savoir pourquoi il est passé du #24 au #42
27 août 2015 à 13h03 #42324Steph33Membremerci à vous c’est gentil et merci à lui surtout qui s’est rendu disponible après le match samedi
lindros33 – à rouen il jouait déjà avec le #42, c’est Marc-André THINEL qui porte le #24
c’est en equipe de france qu’il porte le #2427 août 2015 à 13h39 #42325Lindros33MembreAh d’accord. Merci pour cette correction
Je viens de me rendre compte de ma méprise. J’avais donc tout faux quand je pensais à l’inversion de 24 à 42 lors de son arrivée en présence de Fred.
1 septembre 2015 à 19h30 #42326Steph33MembreNous continuons nos rencontres à la découverte de nos nouveaux Boxers, avec un joueur de notre région mais qui a voyagé depuis ses débuts à l’école de hockey de Toulouse. A 27 ans, il est déjà 3 fois champion de France, 2 fois avec les Dragons de Rouen et 1 fois avec les Diables Rouges de Briançon en 2014. Cette année-là il a ouvert le score dans le 7ième match de la finale des playoffs après un retour de blessure qui l’avait tenu éloigné de la glace toute la saison, il est revenu à temps pour récupérer une jolie médaille. Bienvenue à Lionel TARANTINO (surnom Lio).
EB – Comment as-tu été contacté par le staff bordelais à la fin de la saison dernière ? Pour quelles raisons as-tu choisi de venir à Bordeaux ?
Lio – Ça fait quelques temps déjà qu’on en avait parlé avec Stephan Tartari. L’année dernière, je l’avais croisé pendant l’été, j’avais entrainé son fils pendant un stage, on en avait parlé juste comme ça. Et puis pendant la saison on s’est recontacté, et quand j’ai terminé les playoffs avec Briançon, il m’a rappelé, on s’est rappelé et voilà ça s’est fait comme ça.EB – Tu n’as pas choisi le chemin le plus court pour aller de Toulouse à Bordeaux. Peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours ?
Lio – Ouais J’ai commencé à Toulouse quand j’avais 3 ans. J’ai fait tout mon hockey mineur jusqu’au niveau cadet à Toulouse et quand j’ai eu 16 ans je suis parti pour le centre de formation de Rouen, j’y ai joué jusqu’à 22 ans. Je suis parti à Strasbourg pendant 3 ans et j’ai joué à Briançon pendant 2 ans, et maintenant Bordeaux, je suis rentré à la maison.EB – Comme tu es passé par Rouen, tu connaissais déjà quelques joueurs de cette nouvelle équipe. Cela a facilité ton intégration dans le groupe ?
Lio – Oui oui ça va, forcément il y a une bonne ambiance. Ce sont des potes à moi. Ju Derosiers je le connais très bien, on s’entendait bien déjà à Rouen. On a toujours gardé contact quand on jouait l’un contre l’autre ou pendant les vacances. Pareil pour John Janil. On partait en vacances ensemble, on faisait la fête.EB – Tu n’as pas l’air d’être un triste, il y a déjà quelques photos ou vidéos pour le prouver. Tu es aussi là pour mettre l’ambiance dans la vestiaire ?
Lio – C’est vrai qu’il y a des vidéos … non mais je suis juste très content d’être là, je partage juste ma joie d’être avec mes copains … euh pardon mes « collègues de travail »EB – Le staff a-t-il fixé les objectifs de la saison ? Quels sont les tiens ?
Lio – On n’en a pas encore parlé. Bon avec le recrutement qu’ils ont fait, sans parler de moi, avec les joueurs qui sont arrivés, c’est quand même du solide, on est sensé être une bonne équipe, on a prouvé qu’on savait jouer au hockey, il faut que ça fonctionne toute la saison. Il faudra essayer d’aller le plus loin possible sur toutes les coupes et dans le championnat, c’est normal.
A titre personnel, ça fait 2 ans que je galère avec les blessures, j’espère faire une bonne saison, complète surtout, et aller le loin possible avec mes « collègues de travail ».EB – Quel est ton défaut sur la glace ?
Lio – Je suis lent non je ne sais pas, j’en ai plein. Des fois je suis un peu nerveux mais j’essaie de garder mon calme.EB – On parle un peu du tournoi
Lio – On est passé un peu au travers samedi soir contre Brest, on était un peu fatigué. Et même, l’émotion du match de vendredi soir a peut-être fait qu’on a mal joué. On est resté sur nos acquis. On s’est laissé aller alors qu’il ne fallait pas. Après c’est un tournoi, ce sont des matches amicaux, ça nous a remis dans le droit chemin et il faut que ça continue comme ça pour le 1er match le 8 septembre (ndlr, CDL contre Caen à Mériadeck). Je suis très content aussi d’avoir marqué deux buts contre Rouen.EB – Au petit déjeuner, avec tes croissants tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Lio – Je bois un café le matin avec les copains … y’en a qui comprendront (ndlr, private joke, ses potes nous expliqueront peut-être …)Merci Lionel. On lui souhaite une très bonne saison, beaucoup de buts sous nos couleurs et encore la bienvenue chez nous.
2 septembre 2015 à 8h58 #42327Lindros33MembreIl a l’air d’être un sacré boute-en-train hockey3
Le nouveau Bubuch ?
Merci Steph33 pour cette découverte
2 octobre 2015 à 6h25 #42328Steph33MembreNous continuons nos rencontres à la découverte de nos nouveaux Boxers.
Il est canadien. Il arrive de Grenoble où il a passé 2 saisons chez les Bruleurs de Loups avec lesquels il a gagné l’an dernier la coupe de la Ligue. La saison passée, il était le 3ième pointeur de la Ligue Magnus, avec 4 fois plus de passes que de buts, mais il ne fait pas que distribuer des caviars à ses coéquipiers, il score aussi, d’ailleurs samedi contre Lyon, il a marqué le premier but à domicile des Boxers dans cette nouvelle aventure qu’est la Ligue Magnus.
Bienvenue à Félix PETIT.EB – Comment et quand as-tu été contacté par le staff bordelais ? Et pour quelles raisons as-tu choisi Bordeaux ?
Félix – C’était au mois d’avril la saison dernière. Je suivais un peu les playoffs des Boxers, voir s’ils allaient réaliser la montée, c’était quand même une destination qui m’intéressait, et puis quand j’ai vu que ça se réalisait, j’ai pris contact avec Stephan Tartari. Je dirais que ça a pris une semaine ou deux, ça n’a pas été très long.
J’étais venu au Summer Ice Trophy l’an passé (ndlr, en 2014 avec Les Bruleurs de Loups de Grenoble), j’avais vraiment adoré la ville, la patinoire, et l’ambiance avec les partisans, donc ça n’a pas été long pour faire mon choix pour venir ici.EB – Peux-tu te présenter, tes débuts, ton parcours ?
Félix – J’ai 27 ans, je joue au hockey depuis que j’ai 3-4 ans. J’ai joué au Québec toute mon enfance, le parcours typique Midget AAA (QMAAA), Ligue Junior majeure au Québec, puis universitaire canadien, puis j’ai fait 2 ans à Grenoble, et c’est ma 3ième année en France cette année.EB – Pourquoi tu as choisi de porter le numéro 10 ?
Félix – J’ai toujours eu le numéro 17. Quand j’étais très très jeune, j’avais le 10 et puis j’étais venu faire un genre de petit tournoi à Bordeaux justement, quand j’avais peut-être 10-11 ans et j’avais le numéro 10 alors je me suis dit pourquoi ne pas prendre le numéro 10 étant donné que le numéro 17 est déjà pris.EB – Mettre sur la même ligne les 3 meilleurs pointeurs de la saison passée ça paraît être une évidence pour booster une attaque. Pour l’instant ça fonctionne, est-ce que ça peut être risqué ?
Félix – Je pense que toutes les lignes tournent très bien, la première, la deuxième, la troisième et la quatrième, jusqu’à maintenant. Les résultats sont là, on gagne . Une saison c’est long, souvent les lignes changent mais pour l’instant tout va bien alors on va espérer que ça continue comme ça.EB – Le staff a fixé les objectifs de la saison. Quels sont les tiens ?
Félix – Personnellement je ne me fixe jamais d’objectifs en terme de chiffres ou de points. L’important c’est vraiment d’amener ma meilleure performance à chaque match, on voit ce que ça donne après en terme de résultats personnels. Je crois que cette année avec la réalité de la Magnus, que toutes les équipes veulent se maintenir et faire les playoffs, chaque victoire, chaque point sera important. Sinon le premier objectif c’est de jouer les playoffs, et on verra après d’autres objectifs pour aller plus loin.EB – Que penses-tu de cette patinoire de Mériadeck et son public ?
Félix – L’ambiance est vraiment bonne, elle est dans les meilleures de France, de loin. La patinoire est agréable à jouer, on sent que les partisans viennent festoyer, que c’est un évènement. Ils viennent encourager les joueurs, ils sont derrière nous, c’est vraiment très très agréable.EB – Tu as un surnom ?
Félix – Le Chat.
EB – Pour le jeu de mot, avec Félix le Chat ?
Félix – Oui, un petit peu, mais en fait en junior majeure l’annonceur, celui qui annonce les buts, a commencé à m’appeler comme ça et ça fait 10 ans pratiquement que ça me suit. Ici le monde n’est pas trop au courant mais il y en a quelques-uns qui m’appellent comme ça. Ça a toujours été mon surnom.EB – Ce soir, vous remportez le match contre les Lions de Lyon, et tu marques le premier but à domicile de la Ligue Magnus pour les Boxers, c’est plutôt agréable, non ?
Félix – Oui, c’est toujours agréable les bons résultats. Comme j’ai dit, chaque victoire est importante, et surtout là contre Lyon, très bonne équipe, meilleure que ce que je croyais. Très difficile à jouer. C’est certain qu’on aurait aimé avoir les 3 points mais avec la nouvelle répartition des points ce n’est pas le cas. Mais bon, depuis le début on trouve toujours le moyen d’aller chercher la victoire, c’est un bon signe. C’est certain, il reste des trucs à travailler. On travaille fort aux entrainements quand on a la glace … Je crois que c’est de bon augure, on n’est pas encore là où on voudrait être, mais on s’en vient. Chaque point est important, et présentement on colle les points, c’est satisfaisant.EB – Le matin au petit déjeuner, avec tes croissants tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Félix – Aille aille aille … le plus « santé » c’est lequel entre les deux ?
EB – C’est la même chose, c’est juste qu’à Bordeaux et dans le Sud, on dit « chocolatine »
Félix – Aaah ok … je vais dire chocolatine alorsMerci Félix. On lui souhaite une très bonne saison, beaucoup de buts sous nos couleurs, des caviars à offrir à ses coéquipiers et encore la bienvenue chez nous.
4 octobre 2015 à 14h56 #42329Lindros33MembreMerci Steph33 pour cette découverte
10 octobre 2015 à 0h40 #42330Steph33MembreNous avons rencontré le plus bourlingueur de nos Boxers, son passeport n’a plus d’espace libre.
En 2001 à l’âge de 17 ans, il joue en professionnel pour la première fois en élite française avec les Dragons de Rouen. Avec eux, il remportera le titre de champion en 2003 et en 2006, il remportera également la Coupe de France en 2004 et en 2005. Il fait partie de l’Equipe de France depuis 2005.
Il arrive de Pologne et a décidé de poser ses valises en terre girondine pour notre plus grand plaisir.
Bienvenue à Nicolas BESCH.EB – Comment et quand as-tu été contacté par le staff bordelais ? Et pour quelles raisons as-tu choisi Bordeaux ?
Nicolas – ça a commencé au mois de décembre dernier. J’ai été contacté d’abord par Steph Tartari puis ensuite par d’autres personnes qu’il connaissait. L’idée avait déjà bien mûri depuis un moment. Ensuite j’ai dû attendre la fin de la saison pour signer officiellement mais j’avais déjà une bonne idée du projet avant qu’ils montent en Elite.
Je voulais rentrer en France, et m’installer dans une belle ville, j’avais eu quelques contacts avec différents clubs. Bordeaux avait un projet qui m’attirait énormément, et c’est comme ça que mon choix s’est fait.EB – Tu peux te présenter, tes débuts, ton parcours ?
Nicolas – J’ai commencé à 3 ans et demi au Havre, après je suis parti à Rouen en minimes, et c’est là-bas que le hockey professionnel a vraiment commencé. J’ai eu la chance de jouer en professionnel très vite parce qu’il y avait des blessés. J’ai fait quelques années à Rouen, et après je suis parti en Suède, en Finlande, je suis revenu une année en France à Grenoble, je suis reparti en Finlande puis enfin en Pologne pendant 4 ans, donc j’ai un peu vadrouilléEB – Entre 2011 et 2015, en Pologne tu remportes 3 titres de champion avec 3 clubs différents, tu as un trèfle à 4 feuilles ou un porte bonheur dans ton sac ?
Nicolas – Oui 3 clubs et 3 titres . Je n’étais pas seul, il y avait de bonnes équipes à chaque fois, mais je suis assez fier d’avoir ce petit record en Pologne. En espérant que ça continue cette année, on verra à la fin de la saison …EB – Tu fais également partie de l’équipe de France tu as retrouvé certains coéquipiers à Bordeaux. Habituellement tu les vois peu de temps, lequel va être le plus dur à supporter toute la saison ?
Nicolas – Non sincèrement il n’y en a aucun parce que même si on se voit juste en stage, on reste de très bons amis et c’est toujours très sympa d’être avec eux. L’ambiance est bonne en équipe de France, bon on se chambre tout le temps mais ça fait partie du jeuEB – Pourquoi le numéro 74 ?
Nicolas – C’est une question qu’on me pose souvent, même moi je ne le sais pas vraiment J’ai eu beaucoup de numéros dans ma jeunesse et un jour je suis arrivé en équipe de France, on m’a proposé le 74, ça s’est bien passé alors c’est resté.EB – Le staff a fixé les objectifs de la saison. Quels sont les tiens ?
Nicolas – Les objectifs du l’équipe ce sont les quarts de finale de la CDL et être en playoffs. C’est correct par rapport à l’équipe qu’on a.
Chaque joueur de hockey, de toutes façons, a pour objectif de gagner chaque match donc ça ne sert à rien de commencer la saison en se disant on essaie de gagner la moitié des matches. On est là pour tout gagner, pour être champion, il faut donner le maximum à chaque fois, faire les comptes vers la fin et commencer à calculer mais là c’est un peu trop tôt pour se dire, il faut gagner tel ou tel match, ça ne sert à rien. Il faut voir le plus haut possible et faire les comptes à la fin de l’année. Si ça se passe mal, il faut voir ce qu’il n’allait pas et faire des ajustements.
Bordeaux a un projet énorme, ils ont les moyens sur 2-3 ans d’être régulièrement en demi-finale voire plus. Ils font cela pas en pas, et c’est un bon projet. Voilà en espérant que ça se passe bien.EB – Tu commençais à nous habituer à ouvrir le score à la maison, les vendangeurs ont même ouvert un hashtag #quivamarqueraprèsbesch. Tu en es à 4 buts sur les 2 compétitions tu démarres plutôt bien ?
Nicolas – mdr. Oui ça démarre bien. En général, je ne marque pas autant de buts. Ce soir, j’étais un peu malade, ce n’était pas la meilleure journée pour moi. Ça fait toujours plaisir de marquer, mais ce n’est pas le but du jeu, il y a des attaquants qui sont là pour ça. Je suis fière de marquer quand les attaquants ont un jour sans, mais je pense que quand vous allez voir charland ou desrosiers qui vont s’énerver, (pas se réveiller parce qu’ils jouent bien) mais prendre leur rythme de croisière, on pourra mettre un hashtag « qui va marquer après desrosiers ».EB – Que penses-tu de cette patinoire de Mériadeck et son public ?
Nicolas – C’est génial, vraiment génial. J’ai toujours été habitué à des patinoires comme ça en Pologne, c’étaient des supporters de foot qui étaient là à chaque match. C’était une grosse ambiance donc je reste un peu dans une certaine continuité. Autant ce soir on n’a pas bien joué, autant dans les matches précédents le public a toujours été là pour nous donner des ailes à la fin. C’est vraiment un gros public, pourvu que ça dure, et qu’il soit là et que ce soit pareil à tous les matches, ce sera bien.EB – On parle un peu du match de ce soir contre Epinal. Beaucoup d’occasions manquées et des erreurs défensives !?
Nicolas – Oui on manque beaucoup d’occasions et on donne des cadeaux défensifs. C’est un peu notre problème depuis le début de l’année. Ça passait dans les matches précédents parce qu’on gagnait et que tout le monde oubliait un peu ces erreurs, mais dans un soir comme ça dans lequel les attaquants ne sont pas capables de marquer, et les autres joueurs non plus, ces erreurs là ressortent un petit plus. Il faut vraiment travailler là-dessus parce que si on n’est pas capable de bien jouer défensivement et qu’on donne 2 cadeaux comme ça par match, on n’ira pas gagner les grosses équipes à l’extérieur.
On a du talent dans l’équipe, on a de la vitesse, on a des gars qui sont capables de marquer à tous les moments, des gars comme Nico Mariage qui est d’ici, qui est sur la 3ième ligne et qui est capable de marquer des buts, on a vraiment beaucoup de talents offensifs mais malheureusement défensivement il faut travailler plus. On a de bons défenseurs, on a du talent aussi. Pour moi, c’est l’objectif n°1. C’est le lot de toutes les équipes, c’est le début de saison. On fait tous des erreurs, l’important c’est de s’en rendre compte et de travailler dessus.
Voilà maintenant, c’est passé. On va en parler lundi, et travailler là-dessus, et mardi ce sera un nouveau match pour valider la qualification en quart et continuer comme ça. On est capable de mal jouer, et pourtant de récupérer un point, il n’y a pas que du négatif ce soir.EB – En quart de la CDL la poule des Boxers rencontrera la poule A de Rouen. Vous partez pour battre Caen pour aller prendre la première place de la poule ou vous voulez tenter Rouen en quart ?
Nicolas – Il ne faut pas commencer à faire de calculs parce, quand on commence à le faire, c’est en général là que ça ne va pas. Je ne dirais pas que je préfère jouer contre Amiens (probable second) mais Rouen sur le papier c’est la grosse équipe, celle à battre … De toutes façons, on est là pour jouer et être 1er. On est là pour tout gagner, si on veut gagner cette CDL, il faut battre toutes les équipes, donc que ce soit Rouen en quart ou en finale, ou une autre équipe, il va falloir gagner. D’abord être 1er de notre groupe, ensuite gagner le quart puis penser à la demi et ainsi de suite, on gagne tous nos matches et on verra après ce qu’il se passe.EB – Tu as un surnom ?
Nicolas – Non pas vraiment …EB – Avec tes croissants le matin tu prends des pains au chocolat ou des chocolatines ?
Nicolas – Non du tout !! Je ne suis pas très petit déjeuner à la base. Je n’arrive pas à manger le matin, je me force un petit peu. Généralement quand ma femme se prépare un petit déjeuner, j’en profite pour lui piquer une tartine, chose qu’elle n’aime pas vraiment (ndlr, elle est à coté et elle valide !). Quand je lève le matin, je n’ai pas la force d’aller me préparer quelque chose, s’il y a quelque chose sur ma route entre le lit et la porte de sortie, je le prendrais mais sinon rien. Je sais que tout le monde dira que ce n’est pas bon mais je n’y arrive pas.
(ndlr, il avoue s’être déjà fait reprendre pour mauvaise appellation )Merci Nicolas. On lui souhaite une très bonne saison, que la chance continue de le suivre pour poursuivre sa liste de titres consécutifs et nous allons lui lancer un défi qu’il atteindra, nous en sommes surs, il est déjà sur une bonne lancée : marquer 10 buts dans la saison pour égaler sa première saison en pologne, pour un plus petit nombre de matches !! Sans pression bien sur, juste sa tournée à payer à l’asso
10 octobre 2015 à 6h59 #42331hockeydak64ParticipantTrès bien ces articles!!!
chouette idée que de leur donner un défi!!! Je valide!!
Ya quand même un pblm de fond dans cette équipe au niveau du p’tit Dej!!!10 octobre 2015 à 9h55 #42332Steph33MembreMerci et je suis sûre qu’il va le relever sans problème
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